Matthieu 17:4

Alors Pierre répondit et dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, faisons ici trois tabernacles ; un pour toi, et un pour Moïse, et un pour Elie.

L'évangéliste indique avec l'habituel « Voici ! » que ce n'était pas la partie la moins remarquable de la scène. Note : Toute tentative d'affaiblir l'importance de ce passage en essayant de l'expliquer comme une simple vision dans un sommeil et en doutant de la possibilité d'une reconnaissance de ces hommes de la part des disciples interfère avec le récit simple et objectif de Matthieu. Comment ils ont connu les prophètes n'a pas d'importance ; ils ont reconnu, ils les ont connus tout de suite.

Bien que dans cet état particulier de demi-éveil et de demi-sommeil, leurs sens étaient capables de saisir et de retenir tous les points de l'image devant eux. Moïse, qui mourut devant l'Éternel, dont Dieu seul connaissait la tombe, Deutéronome 34:5 , et Élie, que Dieu emmena au ciel dans un char de feu, 2 Rois 2:11 , furent effectivement vus par eux alors qu'ils conversaient avec Jésus à sa mort, ce qu'il allait bientôt accomplir.

Ces deux prophètes n'avaient pas vu la corruption, et ils parlaient au Seigneur, dont le corps ne pouvait pas voir la corruption. Ils étaient témoins et représentants de l'Ancienne Alliance, l'un ayant donné la Loi, l'autre ayant été zélé pour la Loi, mais aucun n'avait pu arrêter la transgression. En voici un plus grand que la Loi qui, par Son accomplissement parfait de la Loi, rachèterait ceux qui étaient sous la Loi.

La gloire du phénomène était de trop pour les disciples ils devinrent hébété par son éclat. Pierre a exprimé l'opinion des autres lorsqu'il s'est écrié : Seigneur, il est bon que nous soyons ici. Il désira à la fois construire trois tabernacles, un pour Christ, un pour Moïse, un pour Elie, afin qu'ils puissent y demeurer dans la gloire. La pensée sous-jacente a peut-être été qu'il serait tellement plus agréable de rester ici, où la gloire du ciel leur avait été apportée, que d'aller à Jérusalem et de laisser Jésus entrer sur le chemin de la souffrance.