Et ils lui envoyèrent leurs disciples avec les Hérodiens, disant : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu en vérité, et que tu ne te soucies d'aucun homme ; car tu ne regardes pas la personne des hommes.

Les pharisiens avaient de nouveau ressenti la piqûre de l'application dans la dernière parabole, et cela n'a pas amélioré leur humeur. La force était hors de question à cause du peuple, alors ils ont envisagé des moyens de trouver une question piège, dont la réponse pourrait être interprétée de manière à inviter soit la haine du peuple, soit l'enquête du gouvernement romain. . Ils planifient et étudient délibérément une question qui servirait à cet effet.

Ayant trouvé celui qui, à leur avis, convenait, ils ont d'abord essayé de détourner l'attention de Jésus en plaçant le sable de la flatterie dans ses yeux, une tentative maladroite au mieux quand on se souvient de l'omniscience du Christ. Ils ont envoyé certains de leurs propres disciples avec les Hérodiens. Ce dernier appartenait à une secte ou à une clique apparentée aux Sadducéens dans la croyance, mais plus fortement politique dans l'organisation.

Selon les récits les plus fiables, ils ont vu le jour à l'époque d'Hérode le Grand et ont encouragé l'idée d'un royaume national sous le règne de la dynastie hérodienne. Avec le savoir, la richesse et l'influence à leur disposition, ils ne devaient pas être méprisés en tant qu'alliés par les pharisiens et les sadducéens, avec leurs espoirs politiques. Ils semblent avoir été rédigés pour cette délégation afin de ne pas rendre le dessin trop apparent.

Le plus étrange était que leurs paroles étaient absolument vraies. Jésus, étant la Vérité Lui-même, a en effet enseigné la voie de Dieu et à Dieu en vérité ; Il était entièrement indépendant de tous et n'avait pas la moindre hésitation, s'il le fallait, à exprimer son opinion devant qui que ce soit. Mais dans la bouche de ces ennemis, ces faits devinrent de la dérision creuse et de la méchanceté, une fausse flatterie calculée pour tromper et duper. C'était de l'hypocrisie la plus hypocrite et la plus diabolique.

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