Matthieu 22:28

Par conséquent, à la résurrection, de qui sera-t-elle la femme des sept ? Car ils l'avaient tous.

Les hérodiens et les disciples des pharisiens avaient été réduits au silence. Mais ce fait semblait être un défi pour les Sadducéens qui se targuaient de leur habileté. Ce n'était pas simplement dans un esprit de malice que ces hommes sont venus, mais avec l'intention de faire paraître Christ ridicule. Car eux-mêmes, comme le remarque Matthieu, ne croyaient pas à la résurrection, et d'ailleurs n'acceptaient que les cinq livres de Moïse comme authentiques paroles de Dieu.

Ces deux choses étaient bien connues de Jésus, et il utilisa ici sa connaissance jusqu'à leur totale déconvenue. Ils racontent une histoire qui a toutes les caractéristiques d'avoir été inventée pour l'occasion, et citent Moïse, Genèse 38:8 ; Deutéronome 25:5 , à l'appui de leur question.

C'était le soi-disant mariage Lévirat auquel ils faisaient référence, selon lequel il était ordonné, pour la conservation des familles, que si un homme mourait sans enfants mâles, son frère devait épouser la veuve, et que le fils aîné devrait être tenu dans les registres pour être le fils du frère décédé. Les Sadducéens racontent l'histoire à dessein de manière à faire ressortir la folie de la situation qui s'ensuivit après la résurrection, à leur avis : De qui sera-t-elle la femme ? Tous les frères ont les mêmes droits.