Déconseillez-vous de vous soucier de la nourriture et des vêtements : C'est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas de votre vie, de ce que vous mangerez, de ce que vous boirez, ni de votre corps, de ce que vous vous vêtirez. La vie n'est-elle pas plus que de la viande ? et le corps que les vêtements ?

La connexion de la pensée est la suivante : l'avarice découle de la méfiance envers Dieu, et cette méfiance se manifeste par des soucis anxieux. Évitez l'un et vous aurez plus de chances de résister à l'autre. Incidemment, les avertissements donnés ici sont plus adaptés à la situation des disciples, dont le souci concerne plus souvent les nécessités de la vie que l'accumulation de trésors. N'y réfléchissez pas, ne vous en souciez pas, ne le laissez pas vous inquiéter.

La nourriture, même celle qui est nécessaire à la vie, et les vêtements, même ceux qui sont nécessaires pour se réchauffer, ne doivent pas être des objets de souci. Le souci divise et distrait l'esprit, provoquant cette méfiance qui précède le déni. L'argument de Christ est du plus au moins important : la vie naturelle est plus que la nourriture qui la soutient ; et le corps qui contient cette vie est plus que le vêtement qui la protège.

Ne peut-on donc pas faire confiance à Celui qui a donné le plus grand, le plus important, pour donner le moins ? La sollicitude pour la nourriture et les vêtements oublie donc non seulement le Donneur de tous les bons dons, mais affaiblit les membres du corps, de sorte qu'ils ne peuvent pas accomplir correctement le travail de l'appel quotidien.

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