Mais Jésus lui dit : Suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts.

Voilà un homme qui avait appartenu au cercle plus large des disciples, qui s'était fait un devoir de rester dans le voisinage du Christ. Mais sa nature était vacillante, il était encore indécis. Jésus l'a appelé, Luc 9:59 . En hésitant, il demande l'autorisation d'enterrer son père, ce qui n'était peut-être qu'un prétexte pour gagner du temps.

Jésus lui donne ce qui ressemble à une réponse dure. Si Christ se contentait de citer ici un proverbe juif, sa signification aurait pu être : Que les morts spirituellement, ceux qui sont morts à l'appel du Royaume, enterrent les morts naturellement. Mais sans une telle supposition, les paroles du Christ renvoient à un usage araméen du mot « mort », un jeu de mots, signifiant : Que les morts soient soignés par ceux dont l'affaire est d'enterrer les restes terrestres ; ne vous occupez pas de la carapace mortelle de votre père, c'est l'affaire du croque-mort ; que votre souci soit le royaume de Dieu.

Le discipulat du Christ est bien plus important que tous les devoirs envers même les parents les plus proches ; s'il y a conflit d'intérêts, il ne peut y avoir qu'un seul choix, Matthieu 10:35 .

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