Et voici, toute la ville est sortie à la rencontre de Jésus ; et quand ils le virent, ils le supplièrent de quitter leurs côtes.

Les porchers s'enfuirent. Le désastre qui s'abattit sur leurs troupeaux les renvoya en ville en toute hâte, une terreur superstitieuse remplissant leurs cœurs. Autant qu'ils avaient vu et les conclusions qu'ils avaient tirées alors qu'ils étaient sur les collines : leur récit était peut-être assez fantaisiste et confus. Tous ceux qui ont entendu l'histoire et qui n'avaient pas les pieds sont venus, probablement dans l'idée de se venger sommairement de toute personne qui s'est avérée coupable de la perte de leur porc.

Ils ont appris la vérité. Ils étaient impressionnés par la présence de Celui dont le pouvoir sur les démons avait été démontré hors de tout doute. Et ainsi leur attitude vindicative a fait place à une plaidoirie respectueuse. Ils le suppliaient de s'éloigner de leurs côtes, de quitter leur pays. Ils craignaient d'être contraints de subir des dommages encore plus importants. La perte des porcs était pour eux une calamité. Et ils se sentaient mal à l'aise en présence du Saint de Dieu. Ils préféraient de beaucoup leurs porcs et leur vie de péché à sa pure présence. Ils ont répudié cette opportunité de grâce.

Sommaire. Le Christ guérit un lépreux, restaure le serviteur malade du centenier dont la foi l'étonnait, accomplit un certain nombre d'autres miracles, donne une leçon de disciple, apaise la tempête et chasse les démons de deux démoniaques gadarènes.

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