Car je suis un homme sous autorité, ayant des soldats sous mes ordres ; et je dis à cet homme : Va, et il s'en va ; et à un autre, Viens, et il vient ; et à mon serviteur, fais ceci, et il le fait.

Pas de vantardise ici, mais une modestie qui rend son argumentation d'autant plus forte qu'elle rend au Christ l'honneur qui lui appartient à juste titre. Le centurion, pour sa personne, occupait une position subordonnée, il était lié par son serment au gouvernement et par tout ce que cela impliquait. Et pourtant il avait assez d'autorité, dans sa position officielle, pour donner des ordres à ses hommes, et dans sa position de chef de famille, pour exiger du travail de son esclave.

« L'argument du centurion semble se dérouler ainsi : si moi, qui suis une personne soumise au contrôle d'autrui, j'en ai pourtant une si complètement soumise à moi-même, que je puis dire à l'un : Viens, et il vient ; à l'autre, Va, et il s'en va ; et à mon esclave, fais ceci, et il le fait, combien plus, alors, peux-tu accomplir tout ce que tu veux, n'étant soumis à personne, et ayant tout sous ton commandement. la référence à la toute-puissance de la parole du Christ.

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