Commentaire de Frederick Brotherton Meyer
Juges 9:41-57
l'incendie de la ronce
Des actes terribles comme ceux-ci donnent des gages de la puissance du dieu de ce monde, l'esprit qui travaille maintenant dans les enfants de la désobéissance. Hélas, des atrocités similaires sont encore perpétrées, après tous ces siècles de ce qu'on appelle la civilisation chrétienne. Mais ce christianisme n'est qu'un vernis très superficiel, et lorsque les passions nationales se déchaînent, il y a peu à choisir entre la guerre aujourd'hui et dans les âges pré-chrétiens.
Les hommes n'ont pas le droit d'attribuer les péchés, les cruautés, les barbaries et les énormités d'aujourd'hui au christianisme. Ils sont dus à son absence. Tout l'Évangile du Fils de l'homme proteste contre eux. Nous devons malheureusement admettre que son « ennemi a fait cela ». Et il n'y aura pas de véritable cessation des maux sous lesquels le monde gémit jusqu'à ce que le roi vienne à lui et établisse son royaume éternel.
Ce qui s'est passé ces derniers temps en Europe, malgré tous les efforts en faveur de l'arbitrage et de la paix, prouve que quelque chose de nouveau doit se produire avant que le royaume du Père puisse venir et que sa volonté soit faite sur terre.