Ici commence la troisième division de l'épître, dans laquelle l'écrivain revendique son autorité. Ici, il semble avoir plus spécialement à l'esprit la minorité qui lui a été opposée. Tout en marchant dans la chair, c'est-à-dire en vivant bien sûr à des niveaux humains et en étant conscient de toutes les limites de son corps, il leur assure qu'il ne fait pas la guerre selon la chair, mais que son combat consiste à « abattre les imaginations , et toute chose élevée qui est élevée contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée en captivité à l'obéissance de Christ."

Ils ont regardé les choses extérieures. Ce qu'il explique plus tard en citant leurs propres mots. "Ses lettres... sont lourdes et fortes, mais sa présence corporelle est faible, et son discours ne compte pas." Selon toute probabilité, ceux qui étaient ses principaux adversaires, et avec lesquels il traite dans cette section, sont ceux qui constituaient le parti du Christ dont il est question dans sa première épître.

L'apôtre déclare que si un homme fait une telle affirmation, "de même qu'il est à Christ, nous le sommes aussi". Ainsi, il n'exclut pas cet homme de la relation avec Christ, mais prétend que l'homme n'a pas le droit de l'exclure. L'apôtre refuse cependant d'adopter le principe de l'autoglorification sur lequel ses adversaires agissaient. Tout le motif et la méthode de leur travail sont égocentriques, et leur gloire est donc de même nature. Sa sphère se situe même au-delà des Corinthiens, et, d'ailleurs, il cherche à y entrer par leur coopération.

Ici encore se révèle un vrai principe de travail, que son élargissement naît de lui-même. Chaque labeur entrepris sous la direction divine crée de nouvelles forces pour des opportunités encore plus grandes. Ainsi, le véritable objet de gloire est le Seigneur. Les ouvriers qui obéissent à Son arrangement ont de quoi se glorifier, tandis que ceux qui s'arrogent des places et des programmes sont, faute d'autorité, poussés à l'expédient de l'auto-éloge. L'apôtre déclare enfin que l'auto-éloge ne signifie pas l'approbation. Cela ne vient que de la louange du Seigneur.

Continue après la publicité
Continue après la publicité