Exposition de G. Campbell Morgan
2 Corinthiens 13:1-14
En vue de son intention de les visiter à nouveau, l'apôtre les a invités à un examen personnel. Ils devaient s'éprouver et prouver s'ils étaient dans la foi. La raison de son appel, a-t-il insisté, n'était pas qu'il puisse être approuvé, mais qu'ils puissent faire le bien.
Tout cet argument de longue date de l'apôtre peut difficilement être lu sans une conscience de sa profonde anxiété que les Corinthiens devraient le comprendre, et savent que le seul motif qui le poussait dans toutes ses relations avec eux était l'amour pour eux. Et pourtant, tout en étant si soucieux qu'ils le comprennent, il désirait beaucoup plus qu'ils soient eux-mêmes en règle avec le Seigneur.
Les derniers mots sont des mots de joie. Une série de brèves exhortations est d'abord donnée, indiquant quelle devrait être la véritable attitude des Corinthiens. "Adieu", qui ici n'est pas équivalent à "Au revoir", mais plutôt à "Réjouis-toi". "Soyez perfectionné" ou "Soyez entièrement équipé". "Soyez consolé", une injonction ramenant la pensée au début de la lettre, dans laquelle l'apôtre a si pleinement traité de la consolation de Dieu, qui vient à tous les affligés.
« Soyez du même avis », ramenant la pensée encore plus loin, au début de sa première lettre, dans laquelle il introduisit sa première section corrective par une injonction similaire. « Vivre en paix », le mot tout compris, car la paix présuppose la pureté, et est la condition même du pouvoir.
Après les injonctions vient la déclaration : « Le Dieu d'amour et de paix sera avec vous.
Tout le passage se termine par la bénédiction. Premièrement, « la grâce du Seigneur Jésus-Christ », car c'est par lui que la grâce a eu la sienne ! l'Épiphanie, et par Lui nous avons accès au Père. Alors « l'amour de Dieu », car il est à jamais au cœur de toute bénédiction, étant la fontaine infinie d'où jaillissent les ruisseaux. Et, enfin, « la communion du Saint-Esprit », car c'est à travers une telle communion que les bénédictions de la grâce se réalisent et que l'amour de Dieu se répand dans le cœur.