La lettre à l'Église de Sardes couvre la période de la Réforme. L'Église a été qualifiée de "morte". Pourtant, il restait des choses qui n'étaient pas mortes, mais « prêtes à mourir ». L'adresse est en grande partie à ce reste vivant. L'accusation d'être vigilant n'était pas adressée à la mort, mais à la vie. Le message du Christ à l'époque était un appel à établir les choses qui restaient.

La lettre à l'Église de Philadelphie couvre la grande période d'évangélisation qui, inaugurée par le mouvement puritain, a atteint sa pleine puissance dans le réveil évangélique. À cette époque, l'Église suit son Seigneur comme jamais auparavant et coopère avec Lui dans ses desseins.

La lettre à l'Église de Laodicée décrit la période finale avant l'avènement du Seigneur. C'est, en effet, une image sombre et terrible. L'Église est vue dans un état tiède. C'est pourtant l'Église du Christ exclu. Néanmoins, bien qu'exclu, il attend, frappe à la porte et cherche à être admis.

Dans ces sept lettres, il y a deux déclarations de notre Seigneur communes à tous : « Je sais » et « Je veux ». Ainsi on le voit présider aux affaires de l'Église avec une parfaite compréhension des conditions régnant dans les églises, et déclarer son autorité comme il condamne ou recommande. Il marche au milieu des chandeliers, tenant dans ses mains les étoiles, et révèle à la fois sa connaissance et son autorité dans chaque message.

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