Passant de la poursuite de la connaissance à la voie du plaisir, le roi s'était livré à la gaieté, cherchant le faux stimulant du vin. En cela aussi, il avait été déçu, trouvant que la gaieté était de la folie, et tout plaisir incompétent à satisfaire. Il s'est ensuite tourné vers ses grandes possessions, essayant d'en faire un usage tel qu'il apporte une satisfaction qu'on ne trouve pas ailleurs. Il s'entoura de toutes sortes de luxes, rassembla de grands biens, se livra à la musique et aux femmes, laissant régner pleinement à tous ses désirs. Tout cela aussi, il avait trouvé que c'était de la vanité, rien d'autre qu'une poursuite du vent, et de nouveau il avait été conduit à la conclusion qu'il n'y avait aucun profit sous le soleil.

Une fois de plus, il a essayé une nouvelle voie. Il s'est détourné des choses qui étaient presque exclusivement physiques pour celles de l'esprit. Ceux-ci étaient meilleurs, et il trouva que « la sagesse excelle la folie ». Pourtant, il a également perçu qu'« un événement arrive à tous », le fou et le sage passent à la mort, de sorte que cela s'est également soldé par une déception aussi vive que les autres. Il a ensuite résumé les résultats de sa propre expérience de la vie « sous le soleil » en ces termes terribles : « J'ai détesté la vie.

.. J'ai détesté tout mon travail... sous le soleil. " L'exercice même de la sagesse aboutit à recueillir des résultats dans lesquels le travailleur n'entrait pas, mais qu'il laissait à un autre. Tout n'était que vanité. La conclusion ultime de sa propre expérience était qu'il n'y avait rien de mieux que de manger et de boire.L'attitude mentale envers Dieu qui n'est pas le résultat d'une communion spirituelle directe est clairement révélée dans ces conclusions du prédicateur.

Il ne nie pas l'existence de Dieu, mais le reconnaît comme une Force intelligente opérant uniquement pour son propre plaisir sans aucune référence à la satisfaction des hommes. Tout est vanité. Vivre sous le soleil, c'est enfin décider que la chose naturelle à faire est de prendre ce qui vient. Le matérialisme devient nécessairement fatalisme.

Continue après la publicité
Continue après la publicité