L'apôtre se mit aussitôt à appliquer cette grande doctrine à la vie présente de l'Église. De l'appel céleste, il passa à la conduite terrestre. La question de première importance est le maintien de l'unité de l'Esprit. Le fait de cette unité est alors déclaré. « Il y a un seul corps et un seul Esprit » ; la fonction de l'instrument ainsi décrit est révélée dans les mots « une seule espérance de votre appel.

» Il montra ensuite comment se crée l'unité : « un seul Seigneur », l'Objet de la foi ; « une seule foi », centrée sur un seul Seigneur ; « un seul baptême », celui de l'Esprit. Le grand résultat est « un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et à travers tous, et en tous."

Le Christ ascensionné a reçu des dons et les a accordés « pour le perfectionnement des saints, pour l'œuvre du ministère, pour l'édification du corps de Christ ».

Ayant évoqué l'ascension du Christ, l'apôtre a lié cette ascension à sa descente. Ces chrétiens sont appelés au maintien de l'unité, et comment chacun est équipé pour une telle obéissance est alors déclaré. Une grâce suffisante est fournie à chacun jusqu'à ce que tous atteignent la plénitude de la stature de Christ.

Afin de réaliser ces choses, il doit y avoir un détournement absolu de l'ancienne manière de vivre en acceptant la nouvelle. Dans une série de huit contrastes remarquables, l'apôtre montra la différence entre l'ancien et le nouveau. Afin d'accomplir ces injonctions, il est solennellement chargé : « N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu. Mettre de côté toutes ces choses de l'ancien est l'œuvre du Saint-Esprit, de même que la réalisation dans la vie et le caractère des choses du nouveau.

Si nous laissons faire l'Esprit, nous verrons ces choses mauvaises se flétrir et mourir, et il sera possible, dans la puissance de la vie nouvelle, d'obéir aux injonctions positives. Si, d'un autre côté, nous nous accrochons aux choses condamnées et nous nous livrons à celles-ci, nous causerons du chagrin au grand Résident.

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