De nouveau, Ézéchiel fut conduit à la porte de la maison, et là vit la merveilleuse rivière symbolique. Sa source était le sanctuaire. Il passait sous le seuil, passait devant l'autel, et vers l'extérieur dans un cours vers l'est, un ruisseau en croissance constante. Mille coudées au-delà du lieu de son émergence, elle arrivait jusqu'à la cheville, mille plus loin elle atteignait les genoux, mille plus loin les reins se couvraient, et mille plus loin elle devint, dans le langage majestueux du prophète, « une rivière que je ne pouvait pas passer, car les eaux étaient montées, des eaux pour nager, une rivière qu'on ne pouvait pas traverser."

Ayant observé cette croissance, le prophète fut ramené au bord du fleuve, puis dans un langage plein de beauté poétique, il en décrivit l'effet. Des arbres poussaient sur les deux rives. L'ange lui dit que les eaux descendaient dans l'Arabah, et finalement dans la mer, et que ses eaux seraient guéries par l'afflux du fleuve de la vie. La déclaration inclusive de l'effet est énoncée dans les mots, "Tout vivra partout où la rivière ira."

Suite à la vision du fleuve, le prophète reçut des instructions concernant la nouvelle division du pays, les possessions des tribus allant d'est en ouest. Le pays ainsi divisé appartiendrait aux tribus d'Israël, et tout étranger qui y habiterait devait « avoir un héritage dans le pays en commun avec les enfants d'Israël ».

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