Exposition de G. Campbell Morgan
Genèse 50:1-26
Ici, nous avons un spectacle étrange et merveilleux. Jacob a été enterré avec une pompe égyptienne, mais dans le pays de la promesse. Ainsi, enfin, après une carrière mouvementée depuis le début, Jacob est entré dans son repos. L'étude de sa vie révèle peu à son propre crédit, mais beaucoup à la force de la grâce de Dieu. Néanmoins, l'activité de ce principe de foi qui est toujours la base de l'opération divine a été révélée partout. Eh bien pour nous si de l'histoire nous apprenons à éviter ses erreurs.
Jacob étant mort et enterré, les frères de Joseph avaient peur. Comme ils connaissaient peu le cœur de leur frère. Encore une fois, avec une magnanimité splendide, il a triomphé de leur peur quand il leur a dit : « Vous vouliez dire du mal contre moi ; mais Dieu l'a voulu pour de bon. » C'est toujours la prérogative de celui dont la vie est vécue en étroite relation avec Dieu d'être magnanime envers ceux qui, tout en essayant de lui faire du mal, accomplissent néanmoins l'intention divine de bénir.
Enfin, Joseph arriva à sa dernière heure, déclarant sa confiance que son peuple finirait par retourner dans le pays désigné par Dieu, et les chargeant qu'au jour de leur départ ils devraient emporter ses os avec eux.
Ainsi se termine le livre de la Genèse. C'est une histoire de commencements et non d'achèvements. Ce qui commençait par la phrase majestueuse "Au commencement Dieu" se termine par la phrase tout aussi suggestive "un cercueil en Egypte". La Genèse exige un moyen de sortir d'Egypte pour ce cercueil ou bien la foi de l'homme dont les os y reposent était sans effet. Le nom du prochain Livre est en lui-même une réponse-Exode.