Avec une monotonie presque lassante, l'histoire de la déclinaison, de la discipline et de la délivrance avance. Après les quatre-vingts années de repos, les enfants d'Israël péchèrent à nouveau et furent livrés aux mains de Jabin. Viennent ensuite vingt années d'oppression et de souffrance qui devinrent des plus terribles sous Sisera. Une fois de plus dans la pénitence, les Israélites crièrent à Dieu et furent entendus.

L'histoire de la délivrance cette fois est pleine de romantisme et de poésie car associée au nom de Déborah. On imagine combien cette fille du peuple, véritable enfant de la foi, avait souffert sous la conscience intolérable de l'avilissement de son peuple. Elle a gagné l'oreille de beaucoup à un point tel qu'elle a été nommée pour juger le peuple. Ce faisant, elle appela Barak à son secours. Lui, inspiré par son enseignement, et elle, aidés par sa consécration, avancèrent et Israël fut une fois de plus délivré de l'oppression.

Il est intéressant à ce stade de remarquer les personnes qui sont devenues les agents de la délivrance divine et ce qui est dit à leur sujet. Othniel était revêtu de l'Esprit de Dieu et poussé à l'œuvre de délivrance. Ehud et Shamgar étaient des illustrations de l'individu flamboyant de l'esprit de dévotion à la suite de la conscience amère de l'oppression. L'histoire de Deborah est celle d'une femme qui gagne progressivement du pouvoir et incite les autres à agir.

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