C'est le dernier livre de l'histoire de l'Ancien Testament. Un intervalle d'environ douze ans s'est produit entre la réforme sous Esdras et la venue de Néhémie. L'histoire est la continuation du travail commencé par Zorobabel reconstruisant le mur.

Avec une fine touche d'humilité naturelle et inconsciente, Néhémie nous dit, entre parenthèses seulement, quelle était sa fonction à la cour du roi des Gentils. Il était échanson. Une telle position était une position d'honneur, et admettait le titulaire non seulement en présence du roi, mais dans des relations d'une certaine familiarité. Le récit que Néhémie fait de lui-même dans ce chapitre nous donne une splendide illustration du patriotisme au plus haut niveau.

Il est évident, premièrement, qu'il n'avait aucune envie de renier son propre peuple, car il parlait de ceux qui venaient à la cour comme de « mes frères ». Ensuite, il est manifeste que sa conscience de relation était vivante, en ce sens qu'il avait eu des relations sexuelles avec eux. De plus, il était vraiment intéressé et s'informa de Jérusalem.

La nouvelle qui lui fut apportée était pleine de tristesse, et tout le dévouement de l'homme envers son peuple se manifesta dans son chagrin lorsqu'il entendit la triste histoire. La preuve finale du vrai patriotisme réside dans sa reconnaissance de la relation entre son peuple et Dieu, et dans le fait qu'il porte le fardeau de Dieu dans la prière. La prière elle-même était pleine de beauté et révélait une conception correcte de ce que devrait être la prière dans de telles circonstances.

Il s'est ouvert sur des aveux. Sans réserve, il reconnut le péché du peuple et s'y identifia. Il a ensuite plaidé les promesses que Dieu leur avait faites, et a terminé par une pétition personnelle et précise que Dieu lui accorderait la faveur aux yeux du roi.

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