Exposition de G. Campbell Morgan
Proverbes 10:1-32
Ici commencent les proverbes proprement dits. Dans cette collection, ils sont antithétiques, ils présentent un contraste saisissant entre la sagesse et la folie dans l'accomplissement de telles choses dans la vie pratique. Voyant qu'il s'agit bien d'une collection de proverbes, il n'y a pas de lien direct ou de système sauf ce but sous-jacent de contraste. Aucune exposition n'est possible si ce n'est de prendre chaque proverbe et de le considérer dans sa valeur séparée. Dans la majorité des cas, cela n'est pas nécessaire, car ce sont des expositions évidentes d'une vérité permanente.
Par conséquent, à travers ces chapitres, nous ne jetterons un coup d'œil qu'à ceux qui peuvent être quelque peu obscurs, ou qui ont un nouvel élément de construction ou de suggestivité. Dans ce chapitre, nous en prenons quatre, à savoir, Proverbes 10:10 ; Proverbes 10:15 ; Proverbes 10:22 .
Verset Proverbes 10:10 . Le contraste est ici entre la méthode de tromperie qui cause du chagrin, le clin d'œil, qui trompe les autres ; et celle de la parole brutale et peut-être imprudente qui, néanmoins, ne provoque que la chute de celui qui l'emploie.
Verset Proverbes 10:15 . C'est une simple reconnaissance du pouvoir de la richesse et de la paralysie de la pauvreté. Il s'agit d'un correctif salutaire aux nombreuses sottises dont on parle aujourd'hui au sujet des bienfaits de la pauvreté. La richesse peut devenir une malédiction, mais la pauvreté est intrinsèquement une destruction.
Verset Proverbes 10:22 . L'antithèse n'est pas si nettement marquée ici. Elle est néanmoins présente à l'esprit dans le contraste entre les vraies richesses et les fausses.
Verset Proverbes 10:23 . Le texte de la version révisée ici saisit sûrement le vrai contraste. Un homme intelligent trouve le sport dans la sagesse. C'est-à-dire qu'il tire de la sagesse la même satisfaction qu'un imbécile tire de la méchanceté