Psaume 127:1-5
1 Cantique des degrés. De Salomon. Si l'Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l'Éternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain.
2 En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.
3 Voici, des fils sont un héritage de l'Éternel, Le fruit des entrailles est une récompense.
4 Comme les flèches dans la main d'un guerrier, Ainsi sont les fils de la jeunesse.
5 Heureux l'homme qui en a rempli son carquois! Ils ne seront pas confus, Quand ils parleront avec des ennemis à la porte.
La pensée du pèlerin est centrée sur la ville vers laquelle son visage est tourné comme lieu de résidence. La force du peuple hébreu dans le passé, et tout ce qu'il en reste aujourd'hui, résulte en grande partie du sens aigu qu'il a toujours chéri de l'importance du foyer et de la famille. La maison, la ville, le travail, sont tous importants pour la conservation de la force de la famille. Vers ceux-ci les pèlerins regardent, mais comme ils espèrent, ils reconnaissent que, de même que dans l'établissement qui les rendra possibles, Jéhovah est l'unique Ouvrier, de même en eux aussi Il est la seule et unique Force de Son peuple. Il doit construire la maison et garder la ville. Il doit être le Partenaire de labeur, donnant à Ses bien-aimés même lorsqu'ils se reposent dans le sommeil. Une fois le labeur terminé.
La dernière est une pensée pleine de réconfort pour le travailleur. Jéhovah ne se lasse jamais et poursuit l'entreprise pendant que son enfant confiant acquiert de nouvelles forces dans le sommeil. Les enfants, la gloire de la maison, sont son don, et ils deviennent le soutien et la défense de leurs parents. Ainsi les pèlerins attendent avec impatience le repos qui suit l'exil, dans la cité de Dieu ; et reconnaissez que cela aussi dans tous ses détails, résultera de sa puissance et de son œuvre.