C'est un psaume bref, mais il est plein de beauté, car il expose le contentement d'une âme agitée dans la volonté de Dieu. Il suit le dernier comme une avance d'expérience, et comme une séquence. Sa note particulière n'est pas celle d'un contentement naturel, mais d'une satisfaction acquise malgré toutes les tendances contraires. La pensée du sevrage est dominante. Ce dont un enfant le désire, finit par se contenter de l'extérieur.

Ainsi, l'âme du chanteur, qui était autrefois ambitieuse et tentait sans relâche de marcher d'une manière pour laquelle elle n'était pas adaptée, est avec Lui dans le calme et le contentement. Le secret de la victoire sur l'ambition fiévreuse est divulgué dans l'appel du psalmiste à Israël d'espérer dans le Seigneur. Cela, interprété à la lumière du psaume précédent, signifie qu'au sens gracieux de son amour qui pardonne est le secret d'un contenu qui met fin à toute fausse ambition. La rédemption vraiment appréhendée, c'est plus que le pardon. C'est le retour à la paix tranquille d'être en harmonie avec toutes les forces de l'univers, car gouverné par la volonté de Dieu.

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