C'est le premier d'un certain nombre de psaumes (dix-huit) auxquels sont préfacés des titres qui les relient à David, huit sur le nombre ayant des références historiques. Il y a une adéquation remarquable dans tous les cas entre l'incident ainsi indiqué et le psaume suivant ; mais si le placement est exact ou non est ouvert à la question.

C'est en effet l'un des grands psaumes pénitentiels, étant le quatrième des sept qui sont habituellement ainsi décrits. Il s'ouvre sur un cri général de pardon qui émane d'un profond sentiment de péché et d'un désir tout aussi profond de pardon. Dans les trois premiers versets, le péché est décrit comme « transgression », « iniquité » : « péché » ; et la miséricorde recherchée consiste à « effacer », « laver », « nettoyer ». L'âme pénitente a crié au pardon sur la base de la confession.

Soudain, l'intensité de la conviction s'approfondit à mesure que l'acte de péché remonte à sa raison dans la pollution de la nature. Cela conduit à un cri plus profond. Comme le premier était pour le pardon, le second est pour la pureté, pour la purification du cœur et le renouvellement de l'esprit.

La prière continue à rechercher les choses qui suivent une telle purification, un tel maintien de la communion et une conscience de joie. Contemplant avec espérance, le chant anticipe ce service d'action de grâce et de louange qui découlera d'un tel pardon et d'une telle pureté.

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