1 Corinthiens 7:8,9

«Mais je dis aux célibataires et aux veuves, c'est bien pour eux s'ils restent comme moi. Mais s'ils n'ont pas la capacité de contrôler leurs désirs, qu'ils se marient. Car il vaut mieux se marier que de continuer à brûler d'un désir non partagé (littéralement « que de brûler »).

Paul dit ici que les célibataires et les veuves s'en sortiront bien s'ils restent dans cet état tout comme Paul l'est. Il n'y a rien de mal à cela. Ce n'est pas contraire aux commandements de Dieu. Et il y a certains avantages, qu'il soulignera bientôt, qui, toutes choses égales par ailleurs (ce qu'ils sont rarement sexuellement), favorisent le célibat. Il n'y a pas de péché à rester célibataire pour ceux qui sont si doués qu'ils ne seront pas excessivement tentés par cela. C'est « bon » (tout comme le mariage était reconnu comme étant « bon »).

Ailleurs, cependant, Paul précise que ce conseil dépend du don d'une personne. Il recommande aux veuves plus jeunes de se marier ( 1 Timothée 5:14 ). Il en était venu à reconnaître qu'ils n'étaient pas nécessairement de bons juges de leur propre maîtrise de soi. Il a reconnu que le célibat n'était pas à recommander pour la majorité des jeunes. Mais il aurait quand même accepté qu'il y ait des exceptions à la règle.

Mais ceux qui n'ont pas la maîtrise de soi qui leur permet de s'abstenir de relations sexuelles sans tentation indue devraient se marier. C'est leur don d'un Dieu miséricordieux. C'est mieux que d'avoir à combattre constamment l'envie sexuelle (présent) ou de s'y abandonner de manière illicite. Commettre constamment l'adultère dans l'esprit serait bien plus nuisible, et bien plus un obstacle à leur vie chrétienne, que d'être marié.

Nous ne devons pas avoir honte d'admettre notre faiblesse. Tous les hommes et toutes les femmes ont des faiblesses. Nous devons donc les prendre en charge comme bon nous semble. (Beaucoup trouvent une telle obéissance difficile même lorsqu'ils sont mariés. Mais le mariage empêche de tels désirs de devenir incontrôlables).