Paul fait maintenant remarquer qu'il refuse d'user de sa liberté d'une manière qui pourrait égarer les jeunes chrétiens. Son prochain exemple fait référence au fait qu'il n'a pas reçu de cadeaux pour son ministère parmi eux, ce qui peut le qualifier de cupide, de mercenaire ou simplement d'orateur rémunéré, et ainsi favoriser des difficultés et des tensions (9:1-18).

Le dernier verset du chapitre précédent mène à ce chapitre dans lequel Paul refuse à nouveau d'user de sa liberté de manière à offenser. Cette fois, il s'agit de son droit à l'entretien. Nul doute qu'il avait également été critiqué à ce sujet. Une fois qu'une personne est critiquée, toutes sortes de choses sont déterrées afin de discréditer la personne critiquée. Il précise donc qu'il a le droit de participer à un tel soutien, comme tous les apôtres, mais il refuse de l'utiliser car cela pourrait amener d'autres à douter de lui.

Il affirme d'abord qu'il est libre de faire ce qu'il veut à cet égard, puis insiste surtout sur sa position d'Apôtre, qui lui donne le droit au soutien tel qu'exprimé par Jésus, mais ensuite il déclare que néanmoins il n'acceptera pas un tel soutien. tout en travaillant parmi eux. Il ne veut pas être considéré comme un chancelier ou comme un orateur professionnel rémunéré.

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