« Car qu'y a-t-il dans lequel vous avez été rendu inférieur au reste des églises, si ce n'est que je n'étais pas moi-même un fardeau pour vous ? Pardonnez-moi ce mal.

En effet, le seul « signe » apostolique qu'il n'a pas œuvré parmi eux, c'est de se rendre à leur charge, de leur imposer l'hospitalité pendant une longue période. Cela, il ne le ferait pas. Et c'était la seule chose qui les rendait « inférieurs » aux autres églises ! Quelle folie ! Sarcastiquement, il les supplie de lui pardonner ce tort.

Alternativement, il s'est peut-être rendu compte que les Corinthiens étaient vraiment bouleversés par le fait, ayant été excités par les pseudo-apôtres. Si tel est le cas, la demande de pardon peut être authentique et non sarcastique. Mais ce qui suit suggère qu'il n'en est rien.

Ayant terminé son exercice de « folie », Paul finalise maintenant sa position ( 2 Corinthiens 12:14 ).

Il commence par les assurer qu'il s'occupe d'eux puis analyse avec pénétrance ce qu'il redoute, c'est leur propre situation qui se détériore dans tout cela. Car en fin de compte, son souci n'est pas tant les faux apôtres que l'effet que leur visite a eu sur l'église elle-même. C'est ce qui compte le plus pour lui. Et il veut qu'ils sachent qu'il a très peur de ce qu'il va trouver et qu'il devra par conséquent répondre.

Qu'ils soient assurés qu'il n'y aura pas de retrait stratégique cette fois. Les faux apôtres devront être traités, mais encore plus l'église elle-même devra être triée, et il n'épargnera pas. Laissez-les donc réfléchir à leur propre position et à ce qu'ils vont faire.

L'intensité même de ses paroles montre à quel point il voit le tableau changé par l'arrivée et l'activité des faux apôtres.

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