Commentaire de Peter Pett sur la Bible
Actes 1 - Introduction
Chapitre 1 Jésus charge ses apôtres et leur nombre est prêt pour le grand pas en avant.
Ce chapitre est le chapitre de la grande commission. La tâche de Jésus pour la sienne y est décrite. Elle est souvent considérée comme préparatoire à Actes 2 , mais si c'est bien sûr cela, c'est bien plus que cela. Sans elle, en effet, Actes 2 n'aurait aucun sens. Il doit être considéré de manière positive comme décrivant le don de la grande commission par Jésus à ses disciples avec des instructions pour qu'ils apportent l'Evangile au monde entier
Elle est ensuite suivie de sa réception finale au ciel, laissant la responsabilité à ses apôtres. C'est seulement parce que nous avons Matthieu 28 et Luc 24 que nous n'y prêtons plus attention. Ce fut un événement capital. Qu'ils aient eux-mêmes reconnu la responsabilité qu'elle leur incombait apparaît en ce qu'ils constituent le nombre des douze préparatoires à cette tâche. Ainsi, le chapitre 1 est leur mise en service pour leur tâche. Le chapitre 2 en sera l'autonomisation et le premier commencement.
Cependant, comme Actes est la deuxième partie de Luc/Actes, l'introduction de Luc doit d'abord être mentionnée ici car il s'agit de « l'ancien traité » mentionné dans Actes 1:1 . Les principes qui y sont exposés s'appliquent donc également au livre des Actes. Elle aussi était adressée à Théophile (voir Actes 1:1 ). Il se lit comme suit :
Luc 1:1 « Puisque beaucoup ont pris en main de rédiger un récit concernant les affaires qui se sont accomplies parmi nous, de même qu'ils nous les ont remises, nous qui étions dès le commencement des témoins oculaires et des ministres de la parole, il Il m'a semblé bon aussi, ayant tracé le cours de toutes choses avec précision depuis le début, de vous écrire afin, très excellent Théophile, que vous puissiez connaître la certitude des choses dont vous avez été instruit.
Cette introduction est claire sur la base sur laquelle Luke va de l'avant. Il fonde son travail sur le témoignage de témoins oculaires et de ministres de la parole ('la parole' qui tout au long des Actes se multipliera et s'étendra en efficacité comme on le voit dans le résumé ci-dessus), et souligne l'effort qu'il a déployé pour retracer toutes choses avec précision dès le début afin que Théophile puisse savoir avec certitude de telles choses.
Il serait difficile d'imaginer une revendication plus forte d'historicité et de facticité. Luc veut que nous sachions qu'il a écrit sur la base du témoignage le plus fort possible. Et étant donné son exactitude là où nous pouvons le prouver, nous avons de bonnes raisons d'accepter qu'il sera précis là où nous ne pouvons pas le prouver. Cela étant établi, nous pouvons maintenant passer au deuxième volume de son ouvrage.