Actes 10:44

'Pendant que Pierre prononçait encore ces paroles, le Saint-Esprit tomba sur tous ceux qui entendirent la parole.'

Nous ne savons pas si Pierre les aurait alors appelés à répondre car, avant qu'il n'ait pu le faire, le Saint-Esprit est tombé « sur ceux qui ont entendu la parole ». Lorsqu'il a proclamé que « par son nom, quiconque croit en lui recevra la rémission des péchés », les cœurs des Gentils ont répondu comme un seul, et le Saint-Esprit est tombé sur eux. L'expérience a été puissante et immédiate. « Sur ceux qui ont entendu ses paroles » signifie probablement toute la société réceptive, pas seulement ceux dont le cœur a répondu, car dans cette société, tous étaient réactifs.

Et cela était rendu évident en ce qu'ils « parlaient en langues » et « magnifiaient Dieu ». Cela met en parallèle « parlé en langues et prophétisé » dans Actes 19:6 . Cela étant, la magnification de Dieu semble avoir été dans la prophétie. Ceci est confirmé par le fait que les mots prononcés dans une langue inconnue n'auraient pas eu de sens spécifique pour ceux qui les ont entendus.

Mais ces dons miraculeux soulignaient que ces Gentils étaient reçus par Dieu de la même manière que l'avaient été les premiers croyants. Il est vrai qu'aucune mention n'est faite ici de savoir si les langues étaient comprises. Mais ils pourraient bien l'avoir été, car ce serait probablement un rassemblement multinational, et d'autres langues qui ont été comprises par les auditeurs, comme à la Pentecôte, auraient scellé aux observateurs et aux destinataires que Dieu accueillait les gens de toutes les races sur un pied d'égalité.

Lorsqu'un phénomène a été mentionné précédemment, puis qu'il est à nouveau mentionné beaucoup plus brièvement dans un contexte similaire, nous sommes en droit de supposer qu'il est similaire à bien des égards au premier, sauf indication contraire. Les langues extatiques venant des Gentils auraient pu plutôt décourager ces Juifs qui les entendaient et les rendre craintifs. Ils connaîtraient de telles déclarations extatiques dans le culte des démons.

Mais si ces langues étaient semblables à celles de la Pentecôte, et comprises par certains présents, elles seraient donc réconfortantes. Tout ce dont 1 Corinthiens 12-14 parle vient beaucoup plus tard et, comme il s'agit de langues clairement inconnues, ils ne se rapportent pas nécessairement à ces événements dans les Actes, bien qu'ils le puissent.