"Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus, de la même manière qu'eux."

Alors que la vérité telle qu'ils la voyaient maintenant en Jésus était que ni eux ni les Gentils ne seraient sauvés en gardant le fardeau de toute la Loi. En effet, en tant que juifs chrétiens croyants, ils croyaient que leur salut leur était venu, et qu'il leur viendrait un jour dans sa pleine finalité, non par l'observation de la Loi mais par la faveur totalement imméritée du Seigneur, de Jésus. Et ils croyaient qu'il en serait de même pour les Gentils croyants.

En effet, n'était-ce pas ce que la venue à Christ avait signifié pour eux tous ? Ils étaient venus à Lui à cause de leurs propres défauts. Ils étaient venus parce qu'ils s'étaient « repentis », parce qu'ils avaient changé d'avis et de cœur au sujet de leurs péchés et voulaient s'en débarrasser. Ils étaient venus précisément à cause de leur échec à « garder la loi ». Et c'était en lui, et par sa grâce, sa bonté et sa miséricorde imméritées, qu'ils avaient reçu le pardon de tous leurs péchés. C'était ainsi qu'ils avaient été rétablis avec Dieu. Ce n'était pas par quelque chose qu'ils avaient fait, mais entièrement par Lui. Comment alors pourrait-on demander quelque chose de plus aux Gentils ?

Ainsi, Pierre précise que, bien qu'il soit satisfait que les juifs chrétiens appliquent encore les coutumes de leurs ancêtres, il ne veut pas qu'ils les voient comme contribuant à leur salut. Pour tous, qu'ils soient juifs chrétiens ou païens chrétiens, leur dépendance doit être totalement de « la grâce du Seigneur Jésus » qui a fourni les moyens du salut par sa croix, un salut dont on jouit par la foi. Adopter une autre attitude, c'est « s'éloigner de la grâce » ( Galates 5:4 ).

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