' Mais quand Paul était sur le point d'ouvrir la bouche, Gallion dit aux Juifs : " S'il s'agissait en effet d'une faute ou d'une méchanceté méchante, ô vous Juifs, j'aurais raison de vous supporter, mais s'il s'agit de questions sur mots et noms et votre propre loi, regardez-la vous-mêmes. Je n'ai pas envie d'être juge sur ces questions. '

Gallio était un dirigeant avisé et sage et après avoir examiné leur cas, il est immédiatement arrivé à la conclusion que les deux parties étaient simplement en désaccord sur l'interprétation de la même religion. Il mit fin à la procédure avant même que Paul n'ait eu l'occasion de parler et fit remarquer aux plaignants, c'est-à-dire aux Juifs, que l'interprétation de leur religion n'était pas le but pour lequel il avait été nommé.

S'ils pouvaient produire la preuve que Paul a enfreint la loi ou a commis une méchanceté, il serait alors très heureux d'agir. Mais lorsqu'il s'agissait de choses telles que les interprétations de ce qu'était « la parole », et les désaccords sur les noms particuliers qui y étaient liés, tels que « Jésus » ou « Christos », et si leur Instruction (Torah) devait être observée par certaines personnes ou non, c'était à eux de décider entre eux. Il n'était pas prêt à juger de telles affaires. Ils doivent se disputer entre eux.

Nous pouvons présumer qu'en élaborant leur dossier afin de démontrer que Paul ne prêchait pas le judaïsme, ils avaient distingué leurs Écritures de la « parole » prêchée par Paul, avaient distingué leur idée du Messie de celle de Jésus-Christ et avaient souligné que contrairement au judaïsme, Paul a enseigné que les Gentils n'avaient pas à observer la loi de Moïse. Gallion considérait simplement les deux côtés comme interprétant les mêmes idées religieuses de différentes manières. Fait intéressant, les deux avaient raison. Cela dépendait simplement de la façon dont on le voyait.

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