« Alors Festus, après avoir conféré avec le conseil, répondit : « Vous avez fait appel à César. A César tu iras. '

Festus était probablement soulagé d'être sauvé d'un dilemme difficile. D'un côté, il voulait être juste. D'autre part, il ne voulait pas offenser les autorités juives, surtout au début de son mandat. Mais il était aussi probablement un peu agacé. Il serait tout à fait clair pour lui que Paul doutait qu'il obtienne justice ici. Mais un appel à César par un citoyen romain n'était pas quelque chose qu'il pouvait refuser. Il s'est ensuite couvert en rassemblant ses conseillers et en sollicitant leur avis.

Un homme ne pouvait être envoyé à César que si le crime était suffisamment grave. Mais il n'y avait qu'une seule conclusion à laquelle ils pouvaient arriver. Les Juifs recherchaient constamment la peine de mort, ce qui laissait présager un crime capital. Ainsi, quoi qu'ils pensaient de l'idée, ils ne pouvaient pas rejeter un appel à César.

Néanmoins, il faut noter que Festus avait une autre alternative. Il aurait pu ordonner la libération de Paul. Il n'était pas aussi juste qu'il aimait probablement à le penser. Il était trop sensible au fait d'offenser les autorités juives dont pouvait dépendre le succès de sa procurature. S'il avait su qu'il allait mourir dans deux ans, il aurait peut-être pris une décision différente. Nous devrions toujours nous demander, à quoi ressemblera ma décision si je meurs demain ?

Alors Festus a appelé Paul et lui a donné la décision qui avait été prise. « Vous avez fait appel à César. A César tu iras. Luc veut que nous sachions que la volonté de Dieu allait de l'avant ( Actes 23:11 ).

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