Commentaire de Peter Pett sur la Bible
Actes 25:23
« Ainsi, le lendemain, quand Agrippa était venu, et Bérénice, en grande pompe, et qu'ils étaient entrés dans le lieu d'audience avec les principaux capitaines et les principaux hommes de la ville, sur l'ordre de Festus, Paul a été amené.
Festus était sans aucun doute heureux d'avoir un « expert juif » sur l'affaire qui n'avait aucun préjugé contre le prisonnier, et a décidé de tout faire à la bonne échelle afin que le prisonnier soit intimidé et ainsi plus soumis. En même temps, il ferait preuve d'une totale courtoisie envers le roi pour sa visite. Il rassembla donc les principaux hommes de la ville (un mélange de Syriens et de Juifs, avec les Syriens plus importants comme nous l'avons vu) et les principaux militaires, y compris les cinq chiliarques (capitaines en chef), et Agrippa et Bernice, tous en très bon état.
L'interrogatoire de Paul allait être en quelque sorte un spectacle. Puis devant cette importante assemblée, dans « le lieu d'audience » (qu'on le notera ostensiblement pour entendre des questions de loi juive), il fit introduire Paul. Assurément, devait-il penser, cela ferait réfléchir l'homme.
Il semble clair, cependant, que sa préoccupation ici était premièrement de déterminer sur quelles charges Paul pourrait être envoyé à César, et deuxièmement afin de démontrer sa propre équité dans le traitement de l'affaire afin que lorsque Paul se rendrait à César, il pas en mesure de dire qu'il n'avait pas eu un accord équitable. Il se peut bien, bien sûr, que l'affaire soit devenue une sorte de cause célèbre, d'autant plus que les chrétiens locaux ont peut-être bien présenté leur propre vision des choses.
Nous pouvons noter que depuis sa première arrestation, pas un mot n'a été dit sur ce que l'église avait fait. Il n'est pas juste de supposer qu'ils n'avaient rien fait. C'est l'un des silences de Luke. Bien que Luc ne le mentionne pas, la raison en est peut-être premièrement parce qu'il sait que la volonté de Dieu va de l'avant, et deuxièmement peut-être parce qu'il a dû reconnaître qu'il n'avait rien obtenu, sauf peut-être un meilleur traitement pour Paul et une reconnaissance que non tous étaient contre lui.
Alors Paul entra, les chaînes toujours aux mains et aux pieds, et se tint devant cette auguste assemblée. Le représentant du roi se tenait là, captif enchaîné, ceux qui étaient les esclaves du péché et sous Satan étaient assis dans leur splendeur et faisaient la fête. Et pourtant, il n'y avait qu'un seul homme aux commandes.