« Maintenant, le passage de l'Écriture qu'il lisait était celui-ci : « Il a été conduit comme une brebis à l'abattoir ; Et comme un agneau devant son tondeur est muet, Ainsi il n'ouvre pas la bouche. Dans son humiliation, son jugement lui a été ôté. Sa génération qui déclarera ? Car sa vie est retirée de la terre. '

Le passage qu'il lisait provenait d' Ésaïe 53 LXX, le chapitre principal sur le Serviteur souffrant. Chercher, comme certains l'ont fait, à débarrasser cette citation de sa signification sacrificielle est franchement incroyable. Un agneau conduit à l'abattage dans le contexte d' Ésaïe 53 serait pour tout chrétien un agneau sacrificiel (comparer Jean 1:29, 1 Corinthiens 5:7 ; 1 Corinthiens 5:7 ).

Et tous les agneaux conduits à l'abattage dans les environs de Jérusalem devaient être offerts sur l'autel. En outre, il s'agissait simplement des vers que Philippe l'entendit lire. Avant l'approche de Philippe, il aurait lu les versets précédents. Il est tellement improbable qu'il est impossible que dans le contexte, Philippe n'explique que les versets qu'il l'a entendu lire et évite de mentionner les versets qu'il a déjà lus.

Dans le contexte, l'image exprimée ici est celle d'un dont on dit qu'il est conduit comme un agneau sacrificiel à sa mort, ayant été mal jugé, mais silencieux comme un mouton devant ses tondeurs face à son humiliation, avec pour résultat que sa vie a été prise. de la terre. Et dans le contexte, cela renvoie à la fois à ses souffrances au nom de «nous» ( Ésaïe 53:4 ) et au fait qu'il a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous ( Ésaïe 53:6 ), offrande de culpabilité pour le péché ( Ésaïe 53:10 ).

Les érudits et les officiels éthiopiens ont peut-être eu des difficultés avec ces versets, mais nous doutons que Philippe ou Luc en aient eu (voir Luc 22:37 ).

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