Genèse 47:18-20

Et à la fin de cette année, ils vinrent vers lui la deuxième année et lui dirent : « Nous ne cacherons pas à mon seigneur comment tout notre argent est dépensé, et les troupeaux de bétail sont à mon seigneur. Il ne reste aux yeux de mon seigneur que nos corps et nos terres. Pourquoi mourrions-nous sous vos yeux, nous et notre terre ? Achetez-nous et notre terre pour du pain, et nous et notre terre serons les serviteurs de Pharaon. Et donne-nous de la semence pour que nous vivions et ne mourions pas, et que la terre ne soit pas désolée. » Joseph acheta donc tout le pays d'Égypte pour Pharaon, car les Égyptiens vendirent chacun son champ à cause de la famine qui pesait sur eux, et le pays devint à Pharaon.'

"Et quand cette année s'est terminée, ils sont venus à lui la deuxième année." Ce n'est pas la deuxième année de famine. Nous avons déjà vu que Jacob et sa tribu familiale avaient suffisamment d'argent pour survivre pendant deux ans. C'est « la deuxième année » après celle au cours de laquelle l'argent s'est épuisé et la majorité a mis ses animaux en gage. C'est donc bien dans la famine.

Maintenant, le peuple s'engage lui-même et sa terre à Pharaon. En un sens, rien ne change. Ils vivent toujours sur la terre et ils servent toujours Pharaon et paient des impôts. C'est la conception qui est différente. Il y a un nouveau sens dans lequel ils ne sont plus des propriétaires libres et ils ne sont plus des hommes libres, bien que les anciennes distinctions sociales entre les hommes ne changeraient pas. Cela affecte particulièrement la « noblesse » qui était jalouse de son influence et de son indépendance mais dont le pouvoir est aujourd'hui écrasé.

« Donne-nous de la semence pour que la terre ne soit pas désolée. » Cela peut indiquer des tentatives de maintenir un certain type de cultures sur la terre. Certains essaieraient certainement d'utiliser l'eau qu'il y avait pour irriguer les terres et faire pousser une sorte de maigre récolte. Le Nil n'était pas complètement vide. Ou cela peut signifier qu'à ce stade, ils voient la fin de la famine en vue. Le premier semble plus probable. Ils essaient courageusement de maintenir une certaine forme de normalité sur la terre, des signes de vie parmi la mort continue.