' Pilate lui dit donc : " Ne me parles-tu pas ? Ne savez-vous pas que j'ai le pouvoir de vous libérer et que j'ai le pouvoir de vous crucifier ? » '

Le silence surnaturel a énervé Pilate. Il ne pouvait pas le comprendre. Pourquoi cet homme n'a-t-il pas imploré obséquieusement miséricorde ? Pourquoi ne l'a-t-il pas injurié ? N'a-t-il pas réalisé que sa vie était en jeu. Pourquoi n'a-t-Il pas dit quelque chose ? Pilate n'était pas habitué aux prisonniers qui n'essayaient pas d'obtenir leur libération par un moyen ou un autre. L'homme n'a-t-il pas réalisé quel pouvoir total il avait sur lui ? L'autorité de libérer ou l'autorité de crucifier. Quelle plus grande autorité que cela ? Il pouvait comprendre le défi, il pouvait comprendre les pleurs, mais pas ça. Alors qu'il luttait avec sa conscience et essayait de se renforcer, il était confus.

Mais Jean savait, et les lecteurs savaient, que dans ce cas, Pilate n'avait aucun pouvoir. Les judaïsants non plus. Il n'y avait qu'Un seul qui prenait les décisions, et c'était Jésus. Et comme une brebis devant ses tondeurs est muette, ainsi il n'ouvrit pas sa bouche ( Ésaïe 53:7 ).

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