« Et Jésus se leva et lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne te condamne ?

Jésus 's'élève' alors à nouveau. C'est le même verbe mais avec quel sens différent. Cette fois, il ne s'agit pas d'un acte solennel consistant à affronter avec force des hommes en colère mais hypocrites, mais un acte de bienveillance envers une femme dans le besoin. Et pourtant, il est aussi sévère.

Il n'y a aucun appel à la foule. Aucun n'est nécessaire. Ses paroles calmes à la femme sont tout à fait suffisantes. Les grands interprètes de la Loi ont été là, et personne ne l'a condamnée. Ils ont reconnu qu'ils se tenaient à ses côtés en tant que contrevenants à la loi, et peut-être même pour certains d'entre eux en tant qu'hommes à la réputation douteuse. Ainsi, à moins que tous ne soient condamnés à mort, elle aussi peut être libérée, mais seulement après un avertissement sévère.

Il faut noter ici qu'une fois que les témoins ont retiré leur témoignage, l'affaire a été légalement close. Ce sont les témoins qui ont dû jeter les premières pierres. S'il n'y avait pas de témoins oculaires, il ne pourrait y avoir de lapidation.

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