Jean 8:14-15

« Mais vous ne savez pas d'où je viens et où je vais. Vous jugez selon la chair, je ne juge aucun homme ».

Ainsi, ils devraient reconnaître qu'ils n'étaient pas en mesure de juger son témoignage car ils ne jugeaient que « selon la chair » en tant qu'hommes terrestres. Ils étaient incapables d'entrer au paradis et donc ils ne pouvaient pas vraiment être conscients de qui il était, d'où il venait et où il allait. Ils étaient limités à la connaissance terrestre. Ils jugeaient « selon la chair ». C'est pourquoi ils n'ont vu qu'un homme comme eux, mais leur point de départ même a invalidé leur jugement.

Comment alors pourraient-ils connaître Celui qui monte au Ciel Qui est descendu du Ciel ( Jean 3:13 ), le Fils de l'Homme ? Si seulement ils avaient écouté Jean le Baptiste. C'était quelqu'un qui a été illuminé par le Ciel.

« Je ne juge (actuellement) personne » (v. 15). Le Juge de tout le monde était ici mais à présent Jésus ne portera pas de jugement, même sur les Pharisiens. Il leur restait une opportunité d'ouvrir les yeux et de voir. La cour céleste était en suspens, attendant de voir qui répondrait à Jésus et qui se détournerait. La lumière était là et les hommes se jugeraient eux-mêmes, selon la façon dont ils réagiraient ( Jean 3:17 ).

La femme adultère en était un bon exemple. Dans son cas, le jugement avait été différé et elle avait obtenu le pardon. C'était maintenant à elle de décider si elle en profitait. C'était donc avec tous. Son temps pour rendre le jugement final était encore dans le futur. Car maintenant, il brillait comme une lumière dans le monde, appelant les hommes à la lumière. Et certains vinrent à Lui comme la Lumière, conscients que leurs péchés étaient jugés et par Lui pardonnés.

Et ils se mirent à marcher dans la lumière, tandis que d'autres s'enfonçaient dans les ténèbres. Et cela continuait d'être vrai pour eux même s'ils étaient pécheurs, car « si nous marchons dans la lumière comme il est dans la lumière, --- le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous purifie continuellement de tout péché » ( 1 Jean 1:7 ).