« Heureux ces serviteurs que le seigneur, à son arrivée, trouvera veillant. »

Jésus fait alors remarquer que les serviteurs qui se trouvent prêts et veillent au retour du seigneur seront vraiment bénis. Non pas qu'ils faisaient quelque chose de spécial. C'était l'un des principaux devoirs des serviteurs d'être prêts à attendre le retour de leur maître. Ils seraient bénis parce qu'en accomplissant leur devoir, ils plaisaient à leur seigneur. Ils faisaient ce que c'était leur devoir de faire.

«Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera asseoir à table et viendra les servir.»

En effet, ils seront tellement bénis qu'ils recevront bien plus qu'ils n'auraient jamais pu s'y attendre. Cela deviendra une journée spéciale du serviteur. Le seigneur lui-même rentrera ses robes et les assoira à sa table, et viendra lui-même les servir.

C'est l'une des bizarreries de la nature humaine qu'à travers les âges, les hommes importants ont eu des jours de « serviteurs » lorsque précisément cela a été fait. Pendant une courte journée (ou une partie de journée), les serviteurs étaient assis à table et les maîtres et leurs familles les servaient. (Ils se sont ensuite rattrapés sur le reste de l'année). Dans ce cas, ce devait être un jour spécial en guise de récompense pour leur travail acharné et leur loyauté, et pour leur préparation.

Mais cette fois ce serait le Maître Lui-même Qui les servirait. Une fois de plus, Jésus dépasse le fait que les plus grands sont ceux qui servent. Les hommes et les femmes s'attendraient à ce qu'Il vienne pour s'asseoir à la tête de la table et régner sur tout. Mais même dans Sa gloire, Il viendrait comme Celui qui était venu pour servir. Notez que c'est cet acte qui identifie définitivement Qui représente le seigneur de la maison, le grand Serviteur du Seigneur.

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