'Mais Pierre lui dit: "Bien que tous t'abandonnent dans la peur ('être fait trébucher'), je ne le ferai pas." Et Jésus lui dit : " En vérité, je te le dis, aujourd'hui, même cette nuit, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. " '

Il n'y a aucun doute sur la bonté de cœur de Pierre. Ni sur sa sincérité. Ni sur sa confiance en soi. Et quand l'occasion s'est présentée de se battre pour Jésus, il serait volontairement mort pour lui. Mais il n'avait pas tenu compte des effets combinés du choc de voir Judas, son ami, agissant en traître, le sinistre de la nuit, le cliquetis des armes romaines, se voir interdire de défendre Jésus quand il voulait se battre, la soumission de Jésus à Ses ennemis, laissés sans défense et cachés dans le jardin, le voyage éprouvant pour les nerfs jusqu'à l'endroit où Jésus a été emmené, et ce que ce serait avec les nerfs tendus à fond d'être défié quant à sa relation avec Jésus au cœur même de le territoire de l'ennemi. Peter ne s'est pas rendu compte qu'il était un taureau et non un renard.

"En vérité, je vous le dis aujourd'hui, même cette nuit, avant que le coq chante deux fois, vous me renierez trois fois." Jésus connaissait le cœur de Pierre mieux qu'il ne le savait lui-même, et même s'il était sans aucun doute blessé par les paroles de Jésus, plus tard, d'une manière perverse, cela pourrait lui apporter un certain réconfort de savoir que Jésus savait ce qu'il ferait et l'aimait toujours. « Avant que le coq chante deux fois. L'activité matinale des coqs n'a pas eu lieu qu'une seule fois.

Il pouvait y avoir un bref intermède entre les chants (et il ne fallait pas que ce soit le même coq). Il se peut aussi que « avant que le coq ne chante deux fois » était une manière bien connue d'indiquer une brève période.

Notez le rétrécissement du temps. Premier « aujourd'hui », à tout moment jusqu'au coucher du soleil. Puis 'cette nuit', avant l'aube. Puis « avant que le coq chante deux fois ».

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