Et le soir venu, la barque était bien au large et lui seul à terre, et les voyant affligés de ramer, car le vent était contre eux, vers la quatrième veille de la nuit, il vint à eux en marchant sur la mer. Et il serait passé à côté d'eux.

La nuit arriva alors que les disciples étaient en mer. Le lac était agité et ils se dirigeaient vers un vent fort, et ils trouvaient la route extrêmement difficile. Comme ils tiraient sur les rames et semblaient faire peu de progrès, ils s'épuisaient. Ils souhaitaient sans aucun doute être de retour sur terre et se seraient demandé ce que faisait Jésus.

On ne nous dit pas à quelle heure Jésus les « a vus ». C'était peut-être de la montagne avant la tombée de la nuit, de sorte que, connaissant le temps et leur situation, il savait que leur voyage prendrait un temps considérable. Ou c'était peut-être au clair de lune, en regardant de l'autre côté du lac. Mais nous pouvons supposer qu'il a passé un certain temps en prière, puis est descendu de la montagne et a commencé sa marche à travers la mer.

Prier, descendre la montagne la nuit, atteindre le rivage puis marcher jusqu'à l'endroit où ils se trouvaient (les vagues étaient rudes et le vent était contre lui aussi) prendrait également un temps considérable, et au moment où il atteignit l'endroit là où ils se trouvaient, c'était « vers la quatrième veille de la nuit » (selon le système romain, les Juifs divisaient la nuit en quatre veilles), près de trois heures ou juste après trois heures du matin. Ainsi ils étaient en mer depuis près de huit ou neuf heures. Le vent contraire était si fort qu'ils avaient fait peu de progrès.

'Et Il serait passé à côté d'eux.' C'était ainsi que cela leur apparaissait et c'était en effet Son intention s'ils avaient eu suffisamment de foi. Marc veut que nous reconnaissions que sans bateau, Jésus aurait pu facilement atteindre la destination avant eux, vent ou pas. C'est un rappel qu'il n'y a pas de vent contraire à Dieu. Passer à côté d'eux n'était peut-être pas son but final. Ils n'étaient pas en danger, juste épuisés, et Il avait de la compassion pour leur épuisement.

Mais il est clair qu'Il avait une leçon importante à leur enseigner sur Son pouvoir sur la mer, (dont ils connaissaient les particularités), et donc sur la nature. Il savait qu'il était temps qu'ils se réveillent à qui et ce qu'il était, afin qu'ils reconnaissent sa capacité à être avec eux et à les garder en toutes circonstances. La multiplication du pain aurait dû rendre cela clair, mais Il savait que ce n'était pas le cas, et maintenant Il appliquait la leçon. Et peut-être voulait-il tester leur foi et leur courage.

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