« Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ?

Même les fonctionnaires n'en font-ils pas autant ?

Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous de plus que les autres ?

Même les Gentils ne sont-ils pas pareils ?

Jésus attire ensuite l'attention sur la différence entre ce qu'il décrit et ce qui est plus courant chez les hommes. Il désigne deux types de personnes qui ne seraient pas considérées avec faveur et dont on ne s'attendrait pas à ce qu'elles aient de l'amour pour la plupart des Juifs. Les premiers sont les fonctionnaires ou « percepteurs ». Ils voulaient foutre en l'air ce qu'ils pouvaient des gens (ou c'était certainement la façon dont ils étaient perçus), et pourtant ils pouvaient toujours aimer leur famille et leurs amis.

Ils aimaient ceux qui les aimaient. Et la même chose était vraie même des Gentils. Même eux ont accueilli chaleureusement ceux qui étaient leurs amis ou leurs camarades. Ainsi, les parias nationaux et un monde paria étaient capables d'amour. Et avec le salut est allé l'hospitalité. Ainsi, aimer les autres n'était pas en soi le signe de quelque chose de remarquable. Mais ses disciples devaient révéler combien ils étaient différents des deux en aimant ceux qui ne les aimaient pas, et en saluant chaleureusement et en offrant l'hospitalité à ceux qui ne les saluaient pas.

Implicite dans ces références est qu'ils devaient aussi aimer les collecteurs d'impôts et les Gentils. Sinon en quoi seraient-ils différents d'eux ? Ainsi personne ne doit être exclu de leur amour. Et ils doivent le faire afin d'être comme Dieu, afin de révéler qu'ils sont de vrais fils de la Règle Royale du Ciel.

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