« Je sais m'abaisser, et je sais aussi abonder. En tout et en toutes choses j'ai appris le secret à la fois d'être rassasié et d'avoir faim, à la fois d'abonder et d'être dans le besoin. Je peux tout en celui qui me fortifie.

Et il en profite pour renforcer la détermination des Philippiens à l'aune de son propre exemple. Qu'ils apprennent de son propre comportement, car qui pourrait savoir quand ils pourraient être appelés à faire face à quelque chose de ce qu'il avait affronté ? Alors il fait remarquer qu'il sait s'abaisser (comment s'humilier - comparer Philippiens 2:8 ) sans que cela ne l'affecte outre mesure ou le bouleverse trop, et au contraire comment abonder sans que cela ne soit un obstacle à son travail.

Ce dernier aurait en effet pu être plus dangereux spirituellement, car il aurait souvent été fêté et adulé par les églises qu'il visitait. Mais il avait appris à y faire face. En effet, il avait appris à faire face à n'importe quelle situation à laquelle il devait faire face. Il avait « appris le secret » (le mot signifie régulièrement être initié à quelque chose comme un noviciat) à la fois d'être rassasié (bien festoyé par ceux qui lui avaient offert l'hospitalité) et d'avoir faim (quand aucune hospitalité n'était disponible), sans que cela aucune différence pour lui.

C'était quelque chose à laquelle Dieu l'avait initié. Et c'est ainsi qu'il avait appris à gérer « l'abondance » à des moments où il ne manquait pas d'argent (l'argent qu'il aurait pu demander pour lui-même, mais ne le ferait pas), et à être dans le besoin, lorsque l'argent manquait et qu'il avait se débrouiller tout seul. Ni l'une ni l'autre de ces situations ne l'affectait, car il était capable de faire « n'importe quoi » par le Christ qui l'avait fortifié et approvisionné quelles que soient les circonstances.

(Et l'indication était que la même chose était vraie pour eux). C'était bien là son secret. C'était qu'il avait la pensée de Christ. Et tout ce qu'il a fait, il l'a fait comme quelqu'un qui marchait continuellement avec le Christ tout-suffisant, afin qu'il puisse dire avec assurance : « Je peux tout faire par Christ qui me fortifie ».

« J'ai appris le secret. Le mot était utilisé pour l'initiation d'un noviciat aux mystères. D'autres se vantaient de divins mystères appris. Sa vantardise était que Dieu lui avait appris à ne pas se soucier de la situation dans laquelle il se trouvait, parce que Dieu était actif dans le monde.

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