Commentaire d'Arthur Peake sur la Bible
2 Corinthiens 9:6-15
Cette préoccupation l'amène, cependant, à une considération renouvelée de la grâce ou libéralité, et des bénédictions qui s'y rattachent. Il aborde successivement le caractère approprié d'une telle libéralité ( 2 Corinthiens 9:6 sq.), à savoir. généreuse autodétermination au sacrifice, telle qu'elle rencontre l'approbation divine (citation de Proverbes 22:8 , LXX), la source à la fois de l'impulsion et des moyens d'une telle libéralité ( 2 Corinthiens 9:8 ff.
), et l'issue ultime de celui-ci dans l'action de grâce généralisée à Dieu ( 2 Corinthiens 9:12 ). C'est Dieu qui est capable de faire abonder toutes sortes de grâces, y compris celle de libéralité ; et c'est Lui aussi qui fournit les moyens de leur démonstration de libéralité, en faisant en effet sa conséquence et sa récompense, de sorte que leur justice, i.
e. la bienfaisance ( cf. Matthieu 6:1 ) n'a pas besoin de finir. La pensée de Paul ici est étroitement parallèle à l'enseignement de Jésus sur l'aumône. La libéralité est l'expression non seulement de l'amour envers les frères, mais de la confiance dans la libéralité de Dieu, une confiance qui ne sera pas déçue. C'est le vrai ministère du service divin ( cf.
Jaques 1:27 ), se traduisant non seulement par le soulagement du peuple de Dieu, mais aussi par la reconnaissance exaltante de la puissance de l'Évangile en tant qu'inspiration pour le sacrifice et le service. Qu'il n'est guère possible d'exagérer l'importance que Paul attachait à la collection, et la grâce de libéralité dont elle était le symbole, apparaît dès le dernier verset.
Le don indicible est soit cette grâce de l'amour fraternel et de l'unité entre des communautés si diverses les unes des autres dont la collection est l'expression, soit c'est le don de Jésus-Christ comme conduisant et s'interprétant dans cette unité, cette générosité et cette Reconnaissance.