Commentaire d'Arthur Peake sur la Bible
Actes 6:1-6
Choix des Sept. Une division se manifeste dans l'Église. Les hellénistes ( mg.), les membres qui parlaient grec, ayant été élevés dans des pays de langue grecque, murmurent contre les Hébreux, ceux qui parlaient araméen. Cela se passe de nos jours ( cf. Actes 1:15 ) ; on ne nous dit pas le mois ou l'année, seulement il y a une transition dans le récit.
L'Église grandit; l'existence de différents éléments y est ressentie. Une allocation quotidienne, probablement financière, a lieu ( Actes 4:35 ) sous la supervision de l'élément hébreu ; les veuves de la section helléniste trouvent à se plaindre. Les Douze convoquent une assemblée générale et proposent un remède au mal qu'ils ne peuvent personnellement rectifier.
La prière, la prédication et l'enseignement sont leur tâche ( Actes 5:42 ); ils ne peuvent pas passer de là à des affaires financières. Ils proposent l'élection de sept hommes pour la prendre en charge, tandis que les apôtres se consacrent à leurs fonctions spirituelles. Les qualifications, cependant, ne sont pas celles recherchées pour les tables de service ; les sept doivent être de bonne réputation, mais doivent aussi être remplis d'Esprit et de sagesse ; parler doit être leur tâche.
Dans la constitution plus tard, il y a sept diacres dans une église (Euseb., HE, VI. XLIII. 11), et ils remplissent des fonctions pratiques de nature subordonnée; voir aussi 1 Timothée 3:8 . Dans Php_1:1, ils sont mentionnés avec des évêques qui, on le voit à partir de 1 Timothée 3:1 , ont la charge des affaires pratiques ; dans la Didaché, xv.
1, les évêques et les diacres sont également évoqués ensemble ; ils peuvent participer à la prédication, mais ce n'est pas leur fonction principale. Les sept ici choisis sont, d'après leurs qualifications, et d'après ce que nous entendrons plus tard d'eux, des prédicateurs et non des intendants. Ils ne sont pas appelés diacres, mais l'histoire est le récit donné en Ac. de l'institution de cet ordre. Les sept ont tous Gr. pas Aram. noms; Nicolas est un prosélyte d'Antioche, la ville dont on parle tant ; les autres sont nés juifs ; seulement Etienne et Philippe (était-il à la fois l'un des Douze et l'un des Sept ?) les deux premiers, on en entend parler par la suite. La communauté les élit et les présente, les apôtres après la prière les instituent dans leur office, en leur imposant les mains.