Commentaire d'Arthur Peake sur la Bible
Actes 6:8-15
Attaque contre Etienne. Ce chrétien helléniste attire sur lui l'attention du peuple. Il était plein de grâce ; l'inspiration qui lui a donné son pouvoir a conduit à des troubles dans une ou des synagogues de Juifs étrangers de divers pays installés à Jérusalem. Les Juifs hellénistiques pourraient être aussi étroits que ceux de Jérusalem ( cf. 2 Corinthiens 10-13). À la déclaration qu'ils ne pouvaient pas lui résister, D ajoute : parce qu'ils ont été hardiment réfutés par lui et ne pouvaient pas faire face à la vérité.
Ces disputes ne cédant aucune matière pour une accusation, ils firent venir d'autres personnes et l'accusèrent d'attaquer Moïse et Dieu, et ainsi remirent le peuple, jusqu'à présent si favorable aux croyants. Les anciens et les scribes sont également travaillés ; Etienne est amené devant le Sanhédrin. Les accusations sont, dans une certaine mesure, confirmées par le discours suivant ( Actes 7:48 ), comme l'accusation contre Jésus ( Marc 14:58 ) l'était par ses paroles ( Marc 13:2 ).
Pour un écrivain chrétien, ce sont de fausses accusations, parce qu'elles sont dirigées contre Christ. Cf. l'accusation portée contre Paul par les Juifs d'Asie ( Actes 21:28 ). Actes 6:14 nous permet de comprendre la tendance de l'enseignement d'Étienne jusqu'à ce point, ainsi que le changement de sentiment populaire, au moins envers la section d'Étienne de l'Église.
La doctrine de Paul complète le thème annoncé par Etienne. C'est Jésus, ce Nazoréen ( Actes 2:22 *) qui doit détruire le Temple et changer le rituel (coutumes, cf. Actes 15:1 , Actes 16:21 ; Actes 21:21 ; Actes 26:3 ; Actes 28:17 ). L'illumination du visage du martyr qui a vu la gloire divine est mentionnée dans plusieurs premiers martyres.
[ Actes 6:9 . Les libertins : c'est-à - dire les affranchis. Mais nous devrions probablement lire les libyens ( c'est-à-dire Libustinô n pour Libertinon. Cette correction est aussi ancienne que Œ cumenius. Elle a été proposée à l'époque moderne par Beza, dans les première et deuxième éditions de ses Annotations, puis retirée. Wetstein conserve les Libertins, mais l'explique comme équivalent aux Libystines (Libyens). Actes 6:9
Dans sa Philologie des évangiles (pp. 69 s.), sur la base des libyens lus par les versions arméniennes des Actes et des commentaires, Blass a suggéré Libustinon, dans l'ignorance complète qu'il avait été suggéré auparavant, bien qu'un coup d'œil à Wetstein, ou même à Meyer, lui aurait montré qu'il avait été devancé. Il convient géographiquement à la combinaison avec les Cyréniens et les Alexandrins. Aucune synagogue des Libertins n'est connue à Jérusalem, bien qu'il y en ait peut-être eu une à Pompéi. La correction a été acceptée par plusieurs savants. Preuschen lit les Libyens. Voir plus loin Rendel Harris, Sidelights on NT Research, pp. 181 s. ASPIC]