Ecclésiaste 9:17 à Ecclésiaste 10:15 . Expérience cristallisée dans les proverbes.

Ecclésiaste 9:17 à Ecclésiaste 10:3 forme une série de proverbes peut-être dus au sage qui a travaillé sur le livre original. Dans Ecclésiaste 9:17 suivre mg.

; le contraste est entre la voix calme mais sûre du sage et le bruit prétentieux et bruyant d'un archi-fou. Avec Ecclésiaste 9:18 , cf. Ecclésiaste 9:13 . pécheur : mieux, gaffeur.

Le mal est causé par le manque de pensée aussi bien que par le manque de cœur. Ecclésiaste 10:1a est évident, Ecclésiaste 10:1b moins ; il est plus simple de dire que comme les mouches mortes corrompent la pommade du parfumeur, si peu de folies chez un homme l'emportent et gâtent ainsi ses meilleures qualités et son nom.

Le cœur d'un sage (intelligence plus conscience plus volonté) le conduit dans la bonne direction, celui d'un sot a un penchant sinistre ( Ecclésiaste 10:2 ); quand il sort, il pense que tous les gens qu'il rencontre sont des imbéciles ( Ecclésiaste 10:3 mg.

). Dans Ecclésiaste 10:4 Qohélet reprend ses observations sur les princes ; le conseil est semblable à celui d' Ecclésiaste 8:2 . Le courtisan fera au mieux en se pliant à la tempête, sa sécurité est dans la complaisance. Pourtant, le souverain n'a pas toujours raison ( Ecclésiaste 10:5 ), surtout quand, comme Edouard II ou, plus près de l'époque de Qoheleth, Ptolémée Philopator (p.

62), il élève les indignes à des postes de confiance et d'honneur aux dépens des nobles et de l'aristocratie, appelés ici les riches ( Ecclésiaste 10:6 .). La mention des chevaux est une indication de date tardive ; dans les premiers temps d'Israël, les rois montaient sur des ânes ou des mulets. Cf. aussi Proverbes 19:10 .

Ecclésiaste 10:8 sont des proverbes isolés bien qu'ils illustrent la prudence comme élément de sagesse. Celui qui brise une clôture ou un mur est peut-être un voleur, peut-être simplement un destructeur aveugle, peut-être même un réformateur qui se fait piquer par un adversaire jaloux. Pour les serpents dans les murs, cf. Amos 5:19 .

Le carrier et le bûcheron doivent être prudents ; Ecclésiaste 10:9a n'est probablement pas à prendre pour enlever le repère d'un voisin ( mg.).

Ecclésiaste 10:10 . L'avantage de la sagesse est de donner le succès ; il apprend au bûcheron à aiguiser sa hache émoussée au lieu de se fatiguer par la force brutale ; il enseigne au charmeur de serpents à exercer son habileté avant que le serpent ne morde (ignorez mg.). La sagesse est prévoyance et gagne les faveurs, l'homme inefficace est un sot et souffre (Ecclésiaste 10:12 ).

Son parcours peut même être un passage de la bêtise à la folie criminelle (peut-être pitoyable) ( Ecclésiaste 10:13 ) ; c'est un perpétuel bavard ( Ecclésiaste 10:14a ) dont la verbosité est la mesure de son ignorance ( Ecclésiaste 10:14b ).

Mais peut-être Ecclésiaste 10:14b est un fragment de Qoheleth ( cf. Ecclésiaste 6:12 ; Ecclésiaste 7:14 ) égaré de son contexte dans cette collection de proverbes.

Ecclésiaste 10:15 est obscur, mais signifie probablement que celui qui demande à un imbécile le chemin d'une ville est susceptible d'être las avant d'y arriver, ou peut-être que le niais qui ne connaît pas le chemin de la ville est susceptible d'avoir une vie bien méritée.

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