Commentaire d'Arthur Peake sur la Bible
Sophonie 3:1-7
Le péché de Jérusalem contrastait avec la justice de Yahvé. Des scènes de malheur et de désolation, nous sommes maintenant ramenés en pensée aux péchés qui ont attiré la main de Yahweh dans la colère. Malgré sa bonté et sa bonté constantes, Jérusalem s'est montrée rebelle et rebelle, profondément tachée de culpabilité, et tout en étant insouciante d'instruction et de correction, ses dirigeants rapaces comme des loups du soir, ses prophètes vantards et infidèles, donnant leurs propres imaginations comme la parole même de Dieu, et ses prêtres indifférents aux prétentions à la sainteté et à la lumière de la révélation d'en haut.
Tandis que des crimes comme ceux-ci la polluent, elle ne peut échapper au jugement de Yahvé ; car il est juste, et matin après matin produit la justice aussi infaillible que la lumière. Les nations qu'il a déjà détruites et laissées sans habitant sont des témoins permanents de la justice de Yahvé. Il espérait que son propre peuple lirait la leçon et demeurerait dans sa crainte ; mais ils ont volontairement et délibérément rendu toutes leurs actions corrompues, non seulement coupant ainsi toute chance de salut, mais invitant même à la destruction.
Sophonie 3:2 . loups du soir : cf. Habacuc 1:8.
Sophonie 3:4 . léger : plutôt débridé, téméraire (dans la parole), fanfaron (GA Smith). traîtres : c'est- à- dire infidèles au Dieu dont ils prétendaient interpréter la parole. Pour le sanctuaire lire ce qui est saint ( cf. Ézéchiel 22:26 ).
Les prêtres se sont révélés faux à leurs deux devoirs principaux : ils ont brouillé la distinction entre le sacré et le commun, et ont perverti la direction (enseignement ou révélation) reçue de Yahweh, la tordant pour l'adapter aux souhaits de leurs riches patrons.
Sophonie 3:5 . Pour la-' ou , à la lumière, il faudrait peut-être lire ka-' ou , comme la lumière ( cf. Osée 6:5 ), faisant du jugement de Dieu plutôt que de Lui-même le sujet de ne faileth pas.
Sophonie 3:7 . J'ai dit : c'est -à- dire que j'ai pensé. Pour moi - 'onah , sa demeure, lis- moi-'eneyha , de ses yeux (LXX, Syr.) : ainsi, Et plus rien de ses yeux (vue) ne sera retranché de ce que j'ai posé sur elle (aucun commandement dont je l'ai chargée).