Commentaire Homilétique du Prédicateur
Jaques 4:11-12
NOTES CRITIQUES ET EXÉGÉTIQUES
Jaques 4:11 . Ne parlez pas mal. — Backbite ( Romains 1:30 ; 2 Corinthiens 12:20 ). Omettez « et » avant « juger ».
Jaques 4:12 . — Lisez : “ Il y a un seul législateur et juge.
PRINCIPAUX HOMILÉTIQUES DU PARAGRAPHE. — Jacques Jaques 4:11
Critiquer les personnes.—Nous nous souvenons encore et encore à quel point saint Jacques était imprégné de l'esprit et des enseignements du Sermon de notre Seigneur sur la montagne. Ce paragraphe présente un nouvel exemple. C'est un écho évident des paroles familières de notre Seigneur : « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés. Car de quel jugement vous jugez, vous serez jugés ; et avec quelle mesure vous mettez, cela vous sera mesuré.
» Saint Jacques n'adopte pourtant pas précisément le même point de vue. Pour lui, l'habitude de penser et de dire du mal des frères est un signe d'orgueil triomphant, qui place un homme au-dessus de tout le monde, et même au-dessus de la loi.
I. La critique est une puissance de la nature humaine avec une mission de bénédiction. — Si tout le monde était simplement réceptif, le monde ne ferait aucun progrès, et le mal aurait des facilités incontrôlées. Il doit y avoir ceux parmi nous qui peuvent voir l'autre côté, démonter les choses, découvrir et montrer les défauts. Ce ne sont peut-être pas des gens agréables ; mais ce sont les plus nécessaires. L'art, la science et la religion se porteraient mal sans eux.
II. La critique peut être exercée à juste titre sur les choses et sur les actions des personnes. — On peut critiquer un tableau, une statue, un animal. Et nous pouvons critiquer les actions des personnes morales, des sociétés, des églises, des nations. Il peut même devenir notre devoir immédiat de critiquer les actions des individus et de dire des choses sévères et sévères à leur sujet. Et quand c'est notre devoir, nous ne pouvons, sous aucun prétexte, hésiter à dire les choses apparemment mauvaises qui doivent être dites.
III. La critique doit être mise dans les limites les plus strictes lorsqu'elle s'exerce sur des personnes. — Et surtout des frères chrétiens, dont nous devons toujours être jaloux de la réputation. La distinction entre critiquer les actions des personnes et critiquer les personnes n'est généralement pas établie. Il peut être juste de dire : « L'homme a fait une mauvaise chose » ; mais nous n'avons pas le droit de dire : « L'homme est un homme mauvais.
C'est ce mal de personnes que notre Seigneur et saint Jacques répriment. Juger des personnes est le droit réservé et exclusif de Dieu. C'est enfreindre la loi d'exercer un pouvoir qu'il nous est interdit d'exercer.
NOTES SUGGESTIVES ET CROQUIS DE SERMON
Jaques 4:11 . Le mal causé par le mal prononcé . - " Ne parlez pas les uns contre les autres, frères. " L'un des signes les plus douloureux de la dépravation humaine est la disposition presque universelle à penser le mal et à dire du mal des autres. Il y a en effet quelque chose de pire que cela – nous trouvons en fait du plaisir à penser et à dire le mal.
C'est souvent une révélation de soi des plus humiliantes que de se sentir réellement heureux d'entendre quelque chose au détriment d'un autre. Le mauvais esprit en nous se nourrit tristement de la lecture quotidienne dans les journaux des méfaits des hommes. Nos esprits sont dégradés en étant constamment remplis d'histoires des vices et des crimes des hommes. Nous nous intéressons au mal plutôt qu'au bien.
I. Le mal est causé par le mal prononcé par le malfaiteur. — Notre Seigneur a mis cela parmi les choses qui sortent d'un homme souillent l'homme. C'est toujours un mal moral de permettre à une mauvaise disposition de s'exprimer. Il se renforce par l'expression. Ce que nous avons à faire avec tous les mouvements pécheurs de nos membres, et toutes les mauvaises tendances, c'est de les étouffer et de les faire taire. C'est notamment le cas de la disposition à voir le mal chez notre frère, et à parler du mal.
Il vaut bien mieux ne rien dire de notre frère si nous ne pouvons pas dire quelque chose de bien. L'habitude de voir et de s'attarder sur le mal grandit tellement chez un homme que peu à peu il a une vision jaunâtre et ne peut voir que le mal ; et alors il trouve son esprit aigri, et son pouvoir d'apprécier l'amitié humaine enlevé. Personne ne veut de l'homme désagréable, car il ne voit de bien en personne.
II. Le mal est causé par le mal prononcé pour ceux dont on parle. — Ici, il faut considérer la manière dont la mauvaise parole déclenche des rapports qui se transforment en calomnies ruineuses. Mais ceci est très familier. Il est plus frais de retracer le mal fait au cœur de l'homme dont on parle en mal. Si le mal est vrai, le signaler ne fait qu'endurcir l'homme et entraver son rétablissement.
Si le mal n'est pas vrai, l'homme est aigri par le sentiment de blessure qui lui a été fait et rompu avec les amitiés humaines utiles. On peut ajouter que trop souvent un mauvais rapport a en fait ruiné les perspectives de vie d'un homme.