Proverbes 11:5,6

NOTES CRITIQUES.—

Proverbes 11:5 . Direct , "faire lisse ou même."

Proverbes 11:6 . Méchanceté , « envies », « désirs », « la convoitise ».

PRINCIPAUX HOMILÉTIQUES DES DERNIÈRES CLAUSES DE Proverbes 11:5

FAIT OU MARQUÉ PAR DES DÉSIRS

Le mot traduit par « méchante » devrait être traduit par « luxure » ​​ou « désirs ». (Voir Notes critiques).

I. Le péché est l'accomplissement de désirs qui ne s'harmonisent pas avec la droiture morale . Un voyageur sur une route solitaire et dangereuse peut se voir offrir deux guides par les impulsions opposées de son propre esprit. Il peut avoir un fort désir d'explorer un chemin qui semble le plus agréable et attrayant mais dont il sait qu'il ne mène pas à sa destination et est assailli de nombreux périls bien que son aspect soit invitant.

D'autre part, son bon sens lui dit qu'il est imprudent de courir le risque de se blesser en s'écartant ainsi du chemin qu'il sait conduire au but qu'il désire atteindre, bien que le chemin puisse être rude et pénible. S'il cède à son premier désir et poursuit le chemin dangereux jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour revenir sur ses pas, il peut perdre la vie par un faux pas au-dessus d'un précipice et ainsi être détruit par ses propres désirs.

Tous les hommes sont sous la domination des désirs, et si leurs désirs après Dieu et la justice ont la règle, ils seront guidés par eux dans les voies de la délivrance et de la sécurité, comme nous l'avons vu en considérant Proverbes 11:3 . Mais s'ils se livrent à la conduite de désirs contraires à la loi de Dieu et au droit, tels qu'ils se manifestent à la fois par la conscience et par la révélation, ils tombent de plus en plus bas dans l'échelle de l'être moral et deviennent des esclaves quand ils pourraient ont été des hommes libres.

« Quiconque commet un péché est le serviteur du péché. » « Ne savez pas que vous êtes des serviteurs à qui vous vous livrez, vous êtes ses serviteurs à qui vous obéissez ; soit du péché jusqu'à la mort, soit de l'obéissance jusqu'à la justice » ( Jean 8:34 ; Romains 6:16 ).

II. Le pécheur est le faussaire de ses propres chaînes . Si un homme travaille dans son champ, son jardin ou sa vigne, en harmonie avec les lois connues que Dieu a ordonné d'observer, il peut raisonnablement s'attendre à une bonne récolte, une moisson abondante. Mais s'il méprise ces lois — s'il cède à des désirs de complaisance — ou s'il agit de toute autre manière contraire aux conditions indispensables au succès — il n'a d'autre à blâmer que lui-même s'il se trouve mendiant lorsqu'il il en avait peut-être beaucoup.

La loi de l'univers moral de Dieu est écrite dans la révélation, sur la conscience, dans l'histoire des hommes, que « Tout ce qu'un homme sème, il le moissonnera aussi », que « Le salaire du péché, c'est la mort » ( Galates 6:7 ; Romains 6:23 ). Si les hommes sont "pris", sont d'abord asservis par le péché et subissent ensuite la peine du péché, ils ont eux-mêmes creusé la fosse de leur propre destruction - ils ont forgé les chaînes par lesquelles ils sont liés.

PLANS ET COMMENTAIRES SUGGESTIFS

Proverbes 11:4 . À quel point ceux qui ne sont pas justes sont mal conduits, cela apparaît en ceci : que tandis que la justice fait tout pour un homme en cheminant vers sa fin, la richesse ne fait rien pour lui. La « richesse », qui semble être le grand guide de la famille humaine, non seulement ne peut pas livrer , mais ne peut pas profiter de la crise du destin.

Tandis que la « justice », toute couverte de taches, ne laisse aucun jour se perdre ; ne laisse aucun mile être complètement perdu; qu'aucune peur ne se réalise jamais ; agrippe encore la main d'un homme; et guide toujours les pas d'un homme, jusqu'à ce qu'il pénètre enfin dans les régions de sécurité . — Miller .

Ce n'était pas une mauvaise comparaison de comparer de simples hommes riches à des chameaux et des mules ; car ils poursuivent souvent leur chemin tortueux, à travers les collines et les montagnes, chargés de pourpre de l'Inde, de pierres précieuses, d'arômes et de vins généreux sur le dos, accompagnés également d'une longue file de serviteurs comme sauvegarde sur leur chemin. Bientôt, cependant, ils arrivent à leur halte du soir, et aussitôt leurs précieux fardeaux sont retirés de leur dos ; et eux, maintenant fatigués, et dépouillés de leur chargement et de leur suite d'esclaves, ne montrent que des marques livides de rayures.

Ainsi, aussi, ceux qui brillent dans des vêtements d'or et de pourpre, quand le soir de la vie vient se précipiter sur eux, n'ont à montrer que les marques et les blessures du péché imprimées sur eux par le mauvais usage des richesses. — Saint Augustin .

Les richesses n'obtiendront même pas « une goutte d'eau pour rafraîchir la langue tourmentée » ( Luc 16:19 ). C'est en vain que « les hommes riches de la terre » chercheront un abri contre la colère de l'Agneau » ( Apocalypse 6:15 ).— Ponts .

Alors que les mots sont vrais dans leur sens le plus élevé des grands dies irœ du futur, ils parlent, en premier lieu, comme le font les mots similaires dans Sophonie 1:15 , de n'importe quel «jour du Seigneur», à tout moment. du jugement, quand les hommes ou les nations reçoivent le châtiment de leur sins.- Plumptre .

«Pourquoi devrais-je mourir, étant si riche?» dit ce misérable cardinal Henri Beaufort, évêque de Winchester, au temps d'Henri VI. « Fie », dit-il, « la mort ne sera-t-elle pas attirée ? L'argent ne fera-t-il rien ? » — Trapp .

Si la justice ne délivre pas du jour, elle délivre pourtant de la colère du jour : si elle ne délivre pas de la mort, elle délivre pourtant de la mort des méchants . — Jermin .

Proverbes 11:5 . « La justice de l'homme intègre » n'est parfaite que dans les cieux, et la façon dont elle « dirige » ou « nivelle » son chemin apparaît mieux par la facilité parfaite de marcher dans cette demeure lumineuse. Il n'y aura aucun problème à voyager en avant. Alors que plus de travail sera fait dans le ciel qu'ici, pourtant il y est fait si facilement que cela s'appelle un « Repos.

« Les chemins de ce monde sont non seulement difficiles, mais mortels. « Les méchants » non seulement lutteront, mais « tomberont » en eux ; et les aspérités auxquelles il trébuche ne sont jamais dans les chemins eux-mêmes, mais vraiment sa « propre méchanceté ». — Miller .

Le désir avide (voir Notes critiques) incitera fortement les hommes à pécher, et ainsi ils seront pris au piège . — Stuart .

On peut prendre la première partie de ce texte : I. Comme déclarer un fait . Un vrai chrétien prend, pour direction dans son chemin, la règle de la justice. La question qu'il se pose sans cesse est : « Que dois-je faire ? C'est le caractère d'un croyant dans l'abstrait ; et bien que personne ne puisse prétendre à la perfection, cependant personne ne peut être appelé à juste titre croyant, à moins que sa vie ne soit la réponse principale à cette description.

II. Comme proposer une promesse . Il n'est promis nulle part que les justes n'auront pas d'ennuis, mais la route étroite les traverse . On peut aussi considérer l'autre énoncé du texte : I. Comme une affirmation prouvée par l'expérience. L'ivrogne ruine sa santé et abrège sa vie par des excès. Le dépensier se met à mendier. L'homme querelleux se livre au mal.

Ils creusent souvent une fosse pour les autres et y tombent eux-mêmes. III. Comme une menace . Il n'arrive pas toujours que les hommes soient visités pour leurs péchés dans cette vie. Pourtant, on peut dire à tout homme impie : « Soyez sûr que votre péché vous découvrira. » — BW Dibdin .

Proverbes 11:6 . La piété a beaucoup d'ennuis, et autant d'aides contre les ennuis. Comme la main de Moïse, elle transforme le serpent en verge ; et comme l'arbre que Moïse jeta dans les eaux de Mara, il adoucit les eaux amères de l'affliction. Qu'on l'appelle bien la nature divine, car comme Dieu fait sortir la lumière des ténèbres, ainsi fait la grâce . — Trapp .

Il n'est pas nécessaire de dresser des obstacles sur le chemin du méchant, aucun ennemi n'a besoin de le renverser, car sa propre méchanceté étant son chemin, c'est ainsi qu'il tombera.… La méchanceté est attachée, par le diable, comme une corde autour du méchant; par cela il les tire après lui ; par cela il les fait tomber, d'abord dans la honte et la misère ici, et dans l'enfer quand ils sont partis d' ici . — Jermin .