Commentaire de la Bible du sermon
1 Chroniques 29:11-12
La conclusion de la prière du Seigneur ne doit pas être considérée comme un acte d'action de grâce ou une expression de la louange et de la gloire de Dieu ; il est plutôt destiné à impliquer de notre part les raisons de notre assurance que Dieu accordera nos requêtes. C'est attribuer à Dieu le pouvoir de nous aider, et nos raisons de croire qu'Il le fera.
I. Être autorisé à louer et à glorifier Dieu est en effet un grand privilège et une grande bénédiction, et c'est très convenable en nous lorsque Dieu répond à nos prières, mais une pleine persuasion de sa puissance est essentiellement nécessaire en nous, afin que nos prières peut être répondu. On peut observer tout au long des évangiles combien notre Seigneur avait besoin de cette foi et de l'assurance de sa puissance avant d'opérer un miracle de sa puissance en particulier, plus que même un sens de sa miséricorde et de sa bonté. Là où il n'y avait aucune croyance en sa puissance, il n'a fait aucun miracle.
II. Dans ces mots, ce n'est pas un royaume, une puissance et une gloire que nous attribuons à Dieu, mais le royaume, la puissance et la gloire. Il y a beaucoup de choses là-dedans. Le royaume signifie le seul et unique royaume, ou un royaume tel qu'il n'y en a pas d'autre de ce genre, ou qui lui soit comparable. Les royaumes de ce monde ne sont que des ombres faibles et pauvres du vrai royaume ; ils ne sont que des reflets du soleil dans des flaques d'eau impure comparés au vrai soleil lui-même en force et en luminosité.
III. Bien que nous soyons prêts en paroles à admettre que le royaume est à Dieu, et la puissance et la gloire, nous sommes cependant très lents à le croire car il doit être reçu. Nous sommes enclins à penser que c'est quelque chose qui doit être dans l'au-delà plutôt que c'est le cas même maintenant, qu'il n'y a de royaume et de puissance que dans la Croix du Christ, ce sceptre de son royaume par lequel il règne dans les cœurs. de ses fidèles sujets. Contempler dès maintenant la gloire du Christ dans son humiliation et être en la voyant conforme à la même image, c'est le meilleur don de l'Esprit, pour lequel nous avons toujours besoin de prier.
I. Williams, Plain Sermons on the Catéchisme, p. 122.