Commentaire de la Bible du sermon
1 Jean 2:16
I. Le monde est le paradis de la nature. C'est une copie charnelle d'une joie spirituelle. C'est une invention que celui qui en est le prince met en place, par laquelle, flattant nos sens, ou satisfaisant notre imagination, ou gratifiant notre vanité, il nous fait reposer dans le bonheur qui imite le ciel, mais n'est pas le ciel, parce qu'il veut le essence du ciel, il n'a pas Dieu.
II. Observez que ce qui nous est interdit n'entre pas dans le monde, mais l'amour de celui-ci. C'est une chose très facile pour une personne habituée à la retenue d'une éducation religieuse, ou par égard pour l'opinion de ceux qu'elle respecte, de ne jamais entrer dans la dissipation du monde, mais tout de même d'en venir pleinement à la condamnation du texte parce qu'il l'aime et le chérit dans son cœur.
Il a un monde à l'intérieur. D'un autre côté, un homme, à cause de son emploi nécessaire ou d'un sens du devoir, peut entrer dans de nombreuses scènes mondaines ; il peut apparaître aux autres comme un homme du monde ; mais pendant tout ce temps ses goûts et ses désirs s'en éloignent ; ses affections sont au-dessus ; le monde n'est pas sa joie. Et « l'amour du Père » ne repose peut-être sur cet homme que pour sa relation avec ce monde auquel il est lié contre son gré par des circonstances sur lesquelles il n'a aucun contrôle.
III. L'amour est le repos des affections. Là où le cœur s'installe et demeure, là nous disons qu'il vit. C'est le point satisfaisant du désir. Il y a deux grands principes antagonistes dans le cœur de tout homme, et le seul moyen d'expulser l'un est de faire jouer l'autre, car ils ne resteront jamais longtemps ensemble. Si nous aimons Dieu, nous ne voudrons pas du monde. Comme le jouet de l'enfant devient sans valeur pour l'homme, comme la trace que nous laissons luisant derrière nous à travers l'océan, comme la fosse sombre d'où nous montons à la lumière du jour tel et moins que tel, quand vous avez une fois ressenti la miséricorde d'un Père et goûté l'amour d'un Père, tout ce monde te semblera-t-il.
J. Vaughan, Sermons, 1865.
Affections mondaines destructrices de l'amour de Dieu.
Il y a des choses dans le monde qui, bien qu'elles ne soient pas réellement pécheresses en elles-mêmes, freinent néanmoins l'amour de Dieu en nous au point de l'étouffer et de le détruire. Ils étoufferont, par un effet des plus subtils mais inévitables, l'amour pur et unique de nos cœurs envers Dieu, et cela de bien des manières. Car, en premier lieu, ils détournent réellement les affections du cœur de Dieu. L'amour des choses mondaines le prive clairement de notre loyauté et vérifie s'il n'expulse pas absolument notre amour pour lui hors de nos cœurs.
Et ensuite, il appauvrit, pour ainsi dire, tout le caractère de l'esprit. Même les affections religieuses qui ne sont pas détournées sont affaiblies et abaissées dans leur qualité. Ils sont comme les fruits maigres d'un sol épuisé. Considérez d'un peu plus près les conséquences particulières de cet amour du monde.
I. Il apporte une stupidité sur l'ensemble de l'âme d'un homme. Se tenir à l'écart de la foule des choses terrestres et les laisser passer comme elles veulent et où elles veulent est la seule voie sûre vers le calme et la clarté dans la vie spirituelle. C'est en vivant bien seul avec Dieu, en se débarrassant du fardeau des choses inutiles à notre vie intérieure, en réduisant nos travaux et nos désirs aux nécessités de notre sort actuel, que nous nous familiarisons avec le monde invisible.
II. Au fur et à mesure que nous grandissons pour être attachés aux choses qui sont dans le monde, il nous envahit ce que je pourrais appeler une vulnérabilité d'esprit. Nous nous exposons à autant de côtés que nous avons d'objets de désir. Nous donnons des otages à ce monde changeant, et nous les perdons toujours ou tremblons de peur qu'ils ne nous soient arrachés. Chaque affection terrestre est une embuscade pour les sollicitations du méchant. Nous pouvons avec grand soin en temps voulu nous débarrasser de tous les obstacles inutiles.
Le reste ne sera pas laissé à l'amour de Dieu. Tous les amours purs peuvent habiter sous son ombre. Seulement, il ne faut pas qu'ils tirent dessus et qu'ils l'assombrissent, car l'amour de Dieu ne grandira pas à l'ombre d'aucune affection mondaine. Surtout, prions-le de répandre dans nos cœurs de plus en plus son amour, c'est-à-dire un sens plus complet et plus profond de son amour infini envers nous.
SE Manning, Sermons, vol. je., p. 62.
Référence : 1 Jean 2:15 . EJ Hardy, Faint yet Pursuing, p. 222.