1 Jean 2:18

La dernière fois; le Christ ; l'Antéchrist ; le chrême.

I. Les Apôtres disaient qu'un âge nouveau était proche, l'âge universel, l'âge du Fils de l'homme, qui serait précédé d'une grande crise qui ébranlerait non seulement la terre, mais le ciel, non seulement celui qui appartenait au temps et la condition de l'homme par rapport au temps, mais aussi tout ce qui appartenait au monde spirituel et aux relations de l'homme avec lui. Ils ont dit que cette secousse serait qu'il pourrait être vu ce qu'il y avait qui ne pourrait pas être secoué, qui doit demeurer.

Je ne peux pas dire quels changements physiques saint Jean ou les autres apôtres ont pu rechercher. Qu'ils n'aient pas anticipé la disparition de la terre, ce que nous appelons la destruction de la terre, ressort clairement de ceci : que le nouveau royaume dont ils parlaient devait être un royaume sur terre aussi bien qu'un royaume des cieux. Mais leur croyance qu'un tel royaume avait été établi, et ferait sentir sa puissance dès que la vieille nation serait dispersée, a, je pense, été abondamment vérifiée par les faits. Je ne vois pas comment nous pouvons comprendre correctement l'histoire moderne tant que nous n'acceptons pas cette croyance.

II. Notre Seigneur avait clairement indiqué dans son dernier discours aux disciples qu'avant que la fin ne vienne, de faux Christs devraient surgir et en tromper beaucoup. « Ces antéchrists, dit saint Jean, sont sortis de chez nous, parce qu'ils n'étaient pas des nôtres. On comprend très bien ce qu'il entend par les faits de l'histoire de l'Église. La croyance aux pouvoirs spirituels était forte à cette époque. L'Evangile l'a renforcé et approfondi, mais il existait avant l'Evangile.

Beaucoup de ceux qui se sont joints à l'Église se sont réjouis des dons pour eux-mêmes, de l'inspiration pour elle-même. Ceux-ci devinrent des enchanteurs et des imposteurs de la pire espèce. Leur chrême ou onction devait les mettre en haut ; Christ a fait de Lui le Serviteur de tous. "Mais", poursuit l'Apôtre, dans des paroles qui en ont surpris beaucoup, "vous avez une onction du Saint, et vous savez toutes choses." S'ils croyaient, ils avaient le Saint-Esprit de Dieu ; ces antéchrists ne voulaient pas, ne pouvaient pas les tromper.

Ils pourraient être trompés dans leur interprétation d'un livre : leur intelligence pourrait ne pas discerner la force des phrases ; mais s'ils étaient simples et enfantins, s'ils cédaient à la direction de l'Esprit, qui devait les rendre simples et enfantins, ils ne se tromperaient pas sur un homme, ils sauraient s'il est vrai ou menteur.

FD Maurice, Les Épîtres de Saint-Jean, p. 134.

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